Mon alter Hugo

Spectacle théâtral et musical
Extraits de textes
Extraits de chansons
La presse

• Spectacle théâtral et musical

Mon Alter Hugo est une composition théâtrale drôle, illustrée de chansons, inspirée de la vie de Victor Hugo, pouvant se résumer ainsi : vous connaissiez l'oeuvre, voici l’homme.

Un pari audacieux : avec humour et personnalité, nous faire partager les idéaux de cet homme, et sa vie personnelle, alternant entre ombre et lumière.

Gérard Berliner est habité d'une passion dévorante pour ce grand homme, aux innombrables facettes, depuis plus de dix ans. Cet illustre personnage est maintenant devenu, pour lui une « seconde peau ». Le spectacle est un mélange d'improvisation, de discours politiques, de chansons, faisant croire à un tandem d'auteur-compositeur, écrit ensemble, malgré les deux siècles qui les séparent.

Hugo, ses idées humanistes, visionnaires, résolument modernes qu'il a très tôt défendues, ses combats politiques et sociaux : la peine de mort, la misère, le droit de l'enfant, le droit de vote des femmes, la république universelle, l'école laïque, les Etats-Unis d'Europe, la monnaie unique, la liberté de la presse, etc. Victor et ses proches vous seront devenus si familiers que vous penserez les connaître depuis toujours.

Cette pièce est inspirée du spectacle sonore écrit par Gérard Berliner, et offert aux parisiens, le 14 juillet 2002, sur l'esplanade de la Tour Eiffel, pour célébrer le bicentenaire de la naissance du poète, qui avait attiré plus de 600 000 spectateurs.

Ce projet a déjà suscité quelques réflexions : Alain Decaux, membre de l'Académie Française, séduit, a résumé ce projet en une phrase « Ah enfin, Hugo retourne entre les mains d'un homme du peuple ». Jacques Weber, le qualifie d'« O.T.N.I », objet théâtral non identifié.

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• Extraits de textes

Extrait texte 1
Il va être un des premiers à parler du droit de l’enfant. Au 19ème siècle les enfants, dès l’âge de 6 ans, travaillent 72 heures par semaine. Il va se battre pour que les femmes puissent voter, pour l’abolition de la peine de mort, le suffrage universel, la liberté de la presse, et l’abolition de l’esclavage, et bien d’autres choses encore. Lui il est pour l’adoucissement des mœurs, pour l’éducation des masses par les écoles, les ateliers, les bibliothèques, l’amélioration de l’homme par l’enseignement pour lutter contre toutes les misères.
La misère, où elle en est, je ne dis pas au moyen âge, en Irlande.
Non, je dis en France, à Paris, au temps où nous vivons.
La misère pèse sur le peuple.
Quelles sont les causes de cette effroyable misère, les longues agitations politiques, les lacunes de la prévoyance sociale, l’imperfection des lois, les faux systèmes, la faute des hommes, la force des choses.
Cette misère, cette immense souffrance publique, est aujourd’hui toute la question sociale, toute la question politique, elle engendre à la fois le malaise matériel et la dégradation intellectuelle, elle torture le peuple par la faim, et elle l’abrutit par l’ignorance.
Il faut détruire le faux socialisme par le vrai, moi je ne suis pas de ceux qui croient qu’on peut supprimer la souffrance en ce monde, la souffrance est une loi divine, mais je suis de ceux qui pensent et qui affirment qu’on peut détruire la misère.
Je dis que notre société doit dépenser toute sa force, toute sa sollicitude, toute son intelligence, toute sa volonté, pour que de telles choses ne soient pas. C’est l’anarchie qui ouvre les abîmes, mais c’est la misère qui les creuse, vous avez fait des lois contre l’anarchie, faites maintenant des lois contre la misère. Le travailleur veut être traité non comme un pauvre mais comme un citoyen.

Extrait texte 2
Moi, vis-à-vis de la société, je vois clairement deux faits distincts, l’éducation et l’instruction.
L’éducation, c’est la famille qui la donne,
L’instruction c’est l’état qui la doit.
De là cette évidence que l’éducation peut-être religieuse, et que l’instruction doit être laïque !
En effet sur cette terre d’égalité et de liberté, tous les hommes respirent le même air et le même droit.
Avez-vous voté ? Oui ? Vous avez épuisé votre droit, tout est dit !
Quand le vote a parlé, la souveraineté s’est prononcée.
Il n’appartient pas à une fraction de défaire ni de refaire l’œuvre collective.

Extrait texte 3
Il a toujours eu la réputation d’être un homme à femmes, cette réputation, elle est vraie, il avait beaucoup de succès avec les femmes. 
Un jour, on l’a surpris, en flagrant délit d’adultère, enfin « en conversation criminelle » a consigné le registre de police, avec une jeune femme, mariée, qui s’appelait Léonie Biard. Pauvre Léonie, elle a été mise directement en prison, oui parce qu’à cette époque là les femmes qui trompaient leur mari, elles étaient mises directement en prison, les hommes, non.
Et vous savez ce qu’il a répondu au commissaire quand il a voulu qu’il le suive pour relever son identité, « mais enfin Monsieur, vous n’y pensez pas, je suis Victor Hugo, Pair de France donc inviolable ! » faut le dire ça…

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• Extraits de chansons

Aimer c’est plus que vivre 
(Textes : contraction de deux poèmes d’Hugo / Musique : Gérard Berliner)

Demain dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne
Je partirai vois-tu, je sais que tu m’attends
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit
Aimer c’est plus que vivre Aimer c’est plus que vivre

Laissez moi lui parler, incliné sur ses restes
Le soir quand tout se tait
Comme si dans la nuit rouvrant ses yeux célestes
Cet ange m’écoutait !
Aimer c’est plus que vivre Aimer c’est plus que vivre

Maintenant, ô mon dieu ! que j’ai ce calme sombre
De pouvoir désormais
Voir de mes yeux la pierre où je sais que dans l’ombre
Elle dort pour jamais
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleurs…
Aimer c’est plus que vivre Aimer c’est plus que vivre

Laissez moi lui parler, incliné sur ses restes
Le soir quand tout se tait,
Comme si dans la nuit rouvrant ses yeux célestes
Cet ange m’écoutait !
Aimer c’est plus que vivre Aimer c’est plus que vivre

Maintenant, ô mon dieu ! que j’ai ce calme sombre
De pouvoir désormais
Voir de mes yeux la pierre où je sais que dans l’ombre
Elle dort pour jamais
Voir de mes yeux la pierre où je sais que dans l’ombre
Elle dort pour jamais
Aimer c’est plus que vivre Aimer, c’est plus que vivre

Etre là
(auteurs Gérard Berliner / Thierry Sforza - Musique : Gérard Berliner)

J’ai mené des combats Oui j’ai aimé des femmes
Contre l’intolérance Que j’ai trahies souvent
Affronter ici bas Mais une seule a mon âme
Les très hauts de la France Et cinquante ans durant
Elle a su rendre beau
Je suis un anarchiste Victor Marie Hugo
Un révolutionnaire
Et j’ai pour les racistes Etre là, Deux siècles après
Une haine incendiaire Pour voir de près
Ce que les hommes ont fait
Je subsiste debout
Face à la barbarie Je me fous des insignes
On m’a couvert de boue Je préfère l’échafaud
Et glorifié aussi Il y a entre mes lignes
Tant et tant d’idéaux
Avec un cœur d’airain Que je persiste et signe
J’ai été hors la loi Victor
En bravant le destin
D’un Napoléon 3

Et s’il n’en reste qu’un
Je serai celui-là

Etre là, Deux siècles après
Pour voir de près
Ce que les hommes ont fait

Est-ce que la peine de mort
A été abolie
L’enfant va t-il encore
Au labeur sans répit

Est-ce que l’Europe acclame
Toujours le bruit des bottes
Accorde t-on aux femmes
Enfin le droit de vote

Est-ce que les politiques
Ont somme toute promulguée
Cette monnaie unique
Que j’ai tant escomptée

Et mes Etats-Unis
D’Europe où en sont-ils
Voit-on pour la Serbie
La menace d’un péril

J’aimerai tant une nuit
Renaître en l’an 2000

Etre là, Deux siècles après
Pour voir de près
Ce que les hommes ont fait.

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• La presse

"Les yeux pétillants, la voix chaleureuse, l'esprit badin et un peu railleur, l'artiste évoque son "alter Hugo" comme s'il nous parlait de son meilleur ami. (...) Gérard Berliner rend un hommage passionnné à Victor Hugo. Un spectacle agréable, sans fausse note, instructif et drôle." Pariscope

"Gérard Berliner joue la ressemblance et, ma foi, on on y croit. Il aime Hugo et nous fait partager son sentiment. (...) On passe en revue avec malice et clarté les bonnes oeuvres d'Hugo... Un vrai régal." Figaroscope

"Désamorçant par l'humour les tendances Hugoliennes à l'emphase, Gérard Berliner conte et chante la vie de l'auteur des Misérables." France Inter

"Berliner offre un portrait attachant et sensible de l'auteur d'Hernani." Télérama

"L'amateur éclairant fait mieux que les spécialistes." Les Echos

"Travail toujours tendre, humble et instructif d'un passeur nommé Gérard Berliner." Journal du dimanche

"On sort très content de ce spectacle intelligent." Le Parisien

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