La route de Gérard Berliner commence à Paris, le 5 janvier 1956, entre Belleville et Ménilmontant. Il fréquente l’école du spectacle dès 13 ans, où il commence une carrière de comédien à travers plusieurs petits rôles au cinéma et au théâtre.
Très vite, il va suivre les cours d’art dramatique de Claude Viriot. Mais c’est la chanson, une autre passion, qui va lui donner sa première vraie chance, en 1974, avec un titre intitulé Pour toi je veux vivre. Première tournée, avec les Martin Circus et Georgette Plana sur le Podium d’Europe n°1.
La scène l’a conquis, il va faire de la figuration sur les plateaux télés de Maritie et Gilbert Carpentier « Top à… », pour rencontrer des auteurs et des compositeurs. Et c’est là, en 1978, que Serge Lama le repère, l’ayant entendu chanter C’est à la vie à 20 ans il lui propose de partager sa première partie, en France, avec Marie Paule Belle, dont il fera la première partie à l’Olympia, quelques mois plus tard. Alors, définitivement il abandonne son stand de disques, au marché aux puces.
Il devra attendre quatre ans pour qu’un auteur lui propose « le » texte intitulé Louise en 1982. C’était Frank Thomas, déjà auteur de très nombreux succès. Un million et demi de disques vendus le font passer du rêve à la réalité, Michel Drucker dans Champs Elysées lui offre d’émerveiller la France entière par son interprétation. Juliette Greco lui proposera de chanter dans son spectacle à l’Espace Cardin pendant un mois.
Plusieurs albums suivront, co-écrits avec Franck Thomas, Voleur de maman, Je porte ma vie, La mémoire profane. Il en signera d’autres, en tant qu’auteur-compositeur, De toi à moi et Le vertige des fleurs. Un des meilleurs albums de Gérard, Chien de voyou, en 1994, sera produit par Charles Aznavour aux Editions Raoul Breton qu’il vient de racheter. La distribution sera assurée par Une Musique, filiale discographique de TF1, avec laquelle il fera ensuite l’album Heureux, co-écrit avec Jean Loup Dabadie et orchestré par Catherine LARA. Bien sûr de nombreux spectacles s’enchaînent à travers la France, et à Paris : Sentier des Halles, Théâtre de 10 Heures, Aktéon, Casino de Paris.
A cette époque là, Gérard Berliner découvre Victor Hugo, et se prend de passion pour cet auteur. Il décide de raconter sa vie à travers un assemblage de textes des grandes idées du poète, l’abolition de la peine de mort, le droit de vote des femmes, les droits de l’enfant, la monnaie unique, les Etats Unis d’Europe, la misère, etc. Alain Decaux le conseillera pendant plusieurs années et le guidera dans son travail, l’invitera à plusieurs de ses émissions, pour faire partager cette passion qui l’anime.
Gérard Louvin lui demandera d’écrire, Hugo illumine Paris le spectacle du bicentenaire, le 14 juillet 2002, sous la Tour Eiffel, avec Claude Brasseur pour récitant, et Gérard Pullicino, à la réalisation. Cette manifestation lui inspire « son » spectacle théâtral et musical, seul en scène, Mon Alter Hugo.
Parallèlement au théâtre, Gérard a mis au point un tour de chant hommage à Serge Reggiani, reprenant les grandes chansons de son répertoire, qu’il interprète très simplement, accompagné d’un guitariste. Il y a 20 ans, Reggiani lui avait permis de faire sa première radio en direct, sur France Inter, lui permettant de chanter Louise, après l’avoir repérer parmi 50 autres jeunes interprètes. Cela ne s’oublie pas, surtout lorsque l’on admire ce monstre sacré du cinéma et de la chanson, depuis sa plus tendre enfance.
Ce qui n’empêche pas Gérard, de faire de la post-synchro de films étrangers, de tourner de petits rôles pour des séries télévisées, l’Inspecteur Valence, Léa Parker… et de composer des chansons pour un prochain album, ou d’autres interprètes.
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Petit Gymnase, Paris
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Rutebeuf, Clichy La Garenne
Théâtre des Variétés, Paris
Gymnase Marie Bell, Paris
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Studio Marigny, Paris
Marigny, Paris
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