Metropolis - Type

Musiciens de la goutte qui fait déborder le jazz à la rencontre du film de Fritz LANG.

Sous le plafond bleu nuit d'une salle de cinéma ; la magie de l'écran, quand on s'attarde à regarder le visage des spectateurs, est stupéfiante de vérité et si le film est muet, les bouches sont encore plus ouvertes.

Sous la voûte céleste étoilée ou dans un hangar désaffecté, c'est encore pire ! On y a ajouté la magie de la nuit et de l'insolite.

Si au pied de l'écran géant, des musiciens dans une semi-pénombre, les yeux rivés sur la toile, commandés par l'image, évoluent en silhouette dans le halo pâle de la lumière réfléchie, on risque d'avoir le sentiment étrange et délicieux de savourer l'expression originale d'un art en mutation, celui de la cinquième dimension cinématographique.

" "Métropolis" renaît de ses cendres. Le célèbre film de science-fiction réalisé en 1926 par Fritz Lang, objet de culte pour les cinéphiles, sort de l'ombre. Projeté tous les soirs à 22h30 au Théâtre du Balcon, côté cour donc en plein air, "Metropolis" prend une dimension toute particulière. (...) Mythe et réalisme. C'est ce qu'on voulu montrer et mettre en valeur les musiciens de La Goutte (Vincent Bardin, Alexis Louis-Lucas et Philippe Poisse), en accompagnant le film d'une partition originale écrite spécialement et indissociable du film... " Le Dimanche Provençal