Mensonges d'États

du 20 septembre au 31 décembre 2013

Mensonges d'États

Londres, 1944. Quelques hommes vont faire chuter Hitler en orchestrant le plus grand mensonge de l’histoire. Nicolas Briançon et Xavier Daugreilh s'appuient sur une distribution exceptionnelle pour faire revivre l'incroyable histoire vraie de l'Opération Fortitude : Samuel Le Bihan, Noémie Elbaz et Michaël Cohen.
  • Le plus grand mensonge de l'histoire

Londres, 1944. Quelques hommes vont faire chuter Hitler en orchestrant le plus grand mensonge de toute l’histoire de l’humanité.

Si les alliés sont quasiment sûrs de pouvoir débarquer le jour J, le problème est de savoir comment parer la contre-attaque allemande dans la semaine qui suivra. Il faut trouver un moyen pour que les divisions blindées d’Hitler restent éloignées du Cotentin le plus longtemps possible sinon le débarquement sera un échec.

Pour cela, les Anglais et les Américains créent l’opération « Fortitude ». Son but : faire croire à Hitler que l’attaque du 6 juin ne sera qu’une diversion et que le véritable débarquement aura lieu un mois plus tard, dans le Pas-de-Calais, qu’il sera fort d’une armée d’un million d’hommes et commandé par le général Patton. Un poker menteur à l’échelle de la planète commence alors…

Intoxications, mystifications, contrevérités et stratagèmes deviennent le quotidien du colonel Bannerman et son équipe. Mais pour faire croire à un mensonge de cette ampleur, il faut aussi parfois dire la vérité et sacrifier de nombreux alliés. Comment les sentiments et la morale se confrontent à la cruauté sans scrupule de la guerre ? Est-il possible d’en revenir indemne ?

Nicolas Briançon et Xavier Daugreilh s'appuient sur une distribution exceptionnelle pour faire revivre l'incroyable histoire vraie de l'Opération Fortitude.

  • Note d’intention de l’auteur

Dans Mensonges d'états, nous sommes dans la genèse du mensonge, sa racine. Ce que j’ai voulu raconter, dans cette pièce, est la manière dont s’articule une manipulation à grande échelle et quel impact elle peut avoir sur ceux qui l’orchestrent.

Quand on invente une intoxication de cette ampleur faut-il forcément « vendre son âme au diable » ou peut-on encore avoir une morale ? Si les personnages oeuvrent de concert pour la victoire sur Hitler, ils s’affrontent et se méfient les uns des autres dans le domaine personnel. Lorsqu’on vit entouré de mystificateurs et de bluffeurs, à qui peut-on faire confiance ? Les alliances d’aujourd’hui seront-elles celles de demain ? Un regard tendre est-il un aveu ou un piège ?

Xavier Daugreilh

  • Note d’intention du metteur en scène

Je ne connaissais que peu de choses sur l’opération Fortitude. Et puis la pièce de Xavier est arrivée sur mon bureau. J’ai mis un peu de temps à la lire. On se méfie des envois de ses amis… Ne pas aimer une pièce est une chose. Le dire à son auteur en est une autre. Mais quand il s’agit de la pièce de quelqu’un que vous aimez c’est pire. J’ai tourné un moment autour du manuscrit avec la méfiance d’un lecteur souvent déçu. Et puis, après un accès de courage inouï, j’ai empoigné le manuscrit… et je ne l’ai plus lâché.

C’est une pièce qui m’a curieusement ramené à l’adolescence, lorsque je regardais ces films de guerre et d’espionnage qui me captivaient. Agent secret de Hitchcock, L’affaire Cicéron de Mankiewicz, etc… Et j’ai ressenti ce plaisir et cette excitation ressentis lorsqu’on me racontait de très grandes aventures humaines et historiques. Ce dosage est merveilleusement réussi dans la pièce de Xavier et j’ai eu envie de porter au théâtre cette incroyable histoire de la grande histoire, où la face du monde fut changée par une poignée d’hommes et de femmes. Même si l’on sait bien sûr que l’opération fut un succès, et que le débarquement pu avoir lieu, la pièce nous tient en haleine jusqu’au bout, avec intelligence et maîtrise.

Monter cette pièce c’était aussi retrouver des comédiens que j’aime (Eric Prat, Bernard Malaka…) et travailler pour la première fois avec des comédiens que j’admire : Mickaël Cohen et Samuel Le Bihan. Avec eux nous allons retracer cette histoire si peu connue et pourtant incroyable, palpitante et exaltante.

Nicolas Briançon

Sélection d’avis du public

Par Dominique P. - 29 novembre 2013 à 09h10

Un bon sujet mais malheureusement à part Jean Pierre Malo irrésistible dans le rôle de Patton Eric Prat et Aurélien Wiik très bons le reste de la troupe a l'air de s'ennuyer ferme Dommage

Mensonges d'États Par Jean-LucF - 24 octobre 2013 à 19h08

C'est comme Canada Dry: ça a le sujet d'une bonne pièce, les acteurs d'une bonne pièce, le titre d'une bonne pièce... mais ce n'est pas une bonne pièce. Les acteurs sont corrects sans plus. Samuel Le Bihan a l'air de s'ennuyer, il est soporifique, et l'acteur qui surjoue Patton est totalement ridicule, mais le meilleur acteur du monde ne peut donner que ce qu'il a comme texte. Or la trame de l'histoire est insipide et insuffisamment travaillée et on cherche en vain les ressorts cachés, et le côté machiavélique de cette gigantesque opération de désinformation. Quant au suspense, il est totalement inexistant. Bref ça manque cruellement de fond, c'est naïvement ficelé: c'est du niveau de Navarro..

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Par Dominique P. (4 avis) - 29 novembre 2013 à 09h10

Un bon sujet mais malheureusement à part Jean Pierre Malo irrésistible dans le rôle de Patton Eric Prat et Aurélien Wiik très bons le reste de la troupe a l'air de s'ennuyer ferme Dommage

Mensonges d'États Par Jean-LucF (22 avis) - 24 octobre 2013 à 19h08

C'est comme Canada Dry: ça a le sujet d'une bonne pièce, les acteurs d'une bonne pièce, le titre d'une bonne pièce... mais ce n'est pas une bonne pièce. Les acteurs sont corrects sans plus. Samuel Le Bihan a l'air de s'ennuyer, il est soporifique, et l'acteur qui surjoue Patton est totalement ridicule, mais le meilleur acteur du monde ne peut donner que ce qu'il a comme texte. Or la trame de l'histoire est insipide et insuffisamment travaillée et on cherche en vain les ressorts cachés, et le côté machiavélique de cette gigantesque opération de désinformation. Quant au suspense, il est totalement inexistant. Bref ça manque cruellement de fond, c'est naïvement ficelé: c'est du niveau de Navarro..

Informations pratiques

Théâtre de la Madeleine

19, rue de Surène 75008 Paris

À l'italienne Accès handicapé (sous conditions) Bar Madeleine
  • Métro : Madeleine à 353 m, Saint-Augustin à 398 m
  • Bus : Anjou - Chauveau Lagarde à 161 m, Madeleine à 252 m, Saint-Augustin à 374 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Théâtre de la Madeleine
19, rue de Surène 75008 Paris
Spectacle terminé depuis le mardi 31 décembre 2013

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