Marie Perbost / Anthea Pichanick

La figure de la Vierge Marie occupe une place centrale dans tous les domaines artistiques des XVIIe et XVIIIe siècles : qu’il s’agisse de la joie qui imprègne la Nativité de Jésus ou de la douleur face à la Crucifixion du Christ son fils, Marie est l’objet d’une dévotion constante, amour maternel et amour divin se rejoignant souvent. Sans surprise, les compositeurs lui offrirent des partitions magnifiques, ivres d’allégresse, de tendresse ou de chagrin.

Le Salve Regina pour soprano de Händel illustre cette affection pour Marie, les lignes galbées puis étincelantes de la voix se mêlant aux arabesques d’un orgue obligé.

Le Regina cœli pour alto de Porpora privilégie de son côté une virtuosité époustouflante typique de l’école napolitaine.

Le chef-d’œuvre marial le plus universellement populaire demeure le bouleversant Stabat Mater de Pergolesi, lui aussi napolitain, mais placé sous le signe de la douleur d’une mère face aux souffrances de son fils.

• Programme

Giovanni Battista Pergolesi • Stabat Mater
Georg Friedrich Händel • Salve Regina, Concerto pour orgue
Nicola Porpora • Regina Cæli