Les Souliers Rouges - La Femme squelette et autres histoires

du 21 janvier au 13 février 2005
1H20

Les Souliers Rouges - La Femme squelette et autres histoires

Un conte inuit revisité. Dans une constellation fantastique et humoristique de personnages décalés, poétiques ou perdus, un personnage est différent des autres. Il danse une danse étrange ou schizophrène ou tendre, raconte son histoire, celle de la femme squelette…
Un conte inuit revisité
Extrait
La compagnie et son projet pluridisciplinaire

Après Motion et Motion, spectacle pour lequel elle a obtenu le prix “nouveau talent chorégraphie 2003” de la SACD, Nadia Vadori nous propose avec sa compagnie Les souliers rouges une nouvelle création : La Femme squelette et autres histoires.

Les contes et leurs images poétiques ont donné son nom à la compagnie, ils sont aujourd’hui le ciment de ce spectacle qui s’est construit en associant le texte, la chorégraphie, la vidéo, les images de synthèse et la musique électronique. La Légende de la femme squelette est un ancien conte inuit que Nadia Vadori a très librement adapté et sorti de son contexte nordique.

Elle s’est intéressée à la part trans-générationnelle du secret qu’il contient et l’a reliée à des thématiques contemporaines. Elle s’est inspirée également de plusieurs autres sources, contes, petites histoires de Tim Burton, mythe d’Ophélie... Le conte de la femme squelette sert alors d’infrastructure narrative. Son déroulement est traversé à plusieurs reprises par l’irruption d’histoires et de personnages satellites qui portent en eux les symptômes du non-dit lié à cette légende.

Dans cette constellation fantastique et humoristique de personnages décalés, poétiques ou perdus, un personnage (interprété par Daniel Berlioux) est différent des autres. Il danse une danse étrange ou schizophrène ou tendre, raconte son histoire, celle de la femme squelette... On ne sait pas s’il est vivant ou mort, en chair ou en esprit. Témoin de plusieurs âges, il a connu la femme squelette quand elle était une enfant, avant qu’elle ne soit jetée du haut de la falaise, il y a une éternité de cela...

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Selon Nadia Vadori, “être en vie c’est être en rythme, quand on meurt on sort de la danse”. C’est avec cette pensée en tête qu’elle a fondé en avril 2001 la compagnie Les Souliers Rouges.

Elle s’est entourée d’interprètes avec lesquels elle s’aventure sur un territoire joué-dansé, composant avec les rythmes, les intensités émotives, les cycles et les contradictions. Elle explore les rapports du corps au langage et les langages du corps pour tenter un théâtre dans lequel les acteurs dansent : une danse de la vie en mouvement perpétuel.

La conception même du spectacle et la démarche artistique de la compagnie impliquent une collaboration étroite avec d’autres artistes : compositeurs, arrangeurs, vidéastes, graphistes, accessoiristes... qui apportent leurs talents à cette nouvelle création.

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Un jour et puis une nuit et puis un jour et puis une nuit. Une mort et puis une vie et puis une mort et puis une vie. Je suis là depuis longtemps, avant le commencement, avant les fax - les avions à réaction - l’infra - rouge - le viagra - les tomates transgéniques - le clonage génétique - les images numériques.

Avant, les téléphones avaient des cadrans à trous pour les doigts et encore avant il y avait déjà la mer, ici, dans cet endroit, elle était comme en ce moment même, belle - bleue - belle - bleue, si douce en surface, brillante comme une image qui reflète le ciel, brillante comme une image qui dissimule le fond.

L’air est doux, il glisse à mes oreilles des mots perdus, les entendez vous ? désirs murmurés. Il me dit les mots tus, je lis dans vos pensées. Les choses non dites dessinent des châteaux dans l’espace, les voyez vous ? Des accidents, des caresses, les sentez-vous ? Les paroles avalées font naître des fleurs de silence - vénéneuses, parfumées. Les images rêvées flottent entre nous et tissent la matière du monde. Elles font le vide plein.

L’eau est claire, souriante. on préfère ignorer, n’est-ce pas? Ne pas savoir ce qui bouge en deçà. Une valse sombre, sans lumière, une danse macabre des oubliés, une danse des choses dissoutes.

L’eau fraîche devient sombre dans sa verticale, lourde si l’on y plonge. sans limites sauf celles des étoiles - infini noir - froid galactique - En orbite silencieuse au fond de l’eau : le squelette des bateaux, les naufrages des histoires en miettes de plancton.

Les algues sont des cheveux...

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Spectacle terminé depuis le dimanche 13 février 2005

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