Les Monologues

Les monologues masculins de Feydeau nous offrent toute une palette d’abrutis, de crétins, de malchanceux et d’irresponsables en tout genre ; pour eux, c’est sans appel. Feydeau les a définitivement condamnés... pour notre plus grand bonheur.

Trois comédiens se relaient pour camper toute cette galerie de personnages avec des intermèdes à trois, entre et parfois pendant les monologues. Ils nous entraînent ainsi dans un tourbillon de bêtise et d’absurdité, atteignant parfois les sommets d’un humour noir et grinçant que l’on ne connaissait pas à Feydeau dans ses pièces.

Tantôt prose, tantôt vers, Feydeau a écrit des monologues tout au long de sa vie. Le dernier qui, dit à trois voix, clôture le spectacle dans une apothéose de cynisme, fut écrit en pleine guerre, en 1916. Ancêtres des grands « one man show » comiques, ces monologues permirent à Feydeau de se faire connaître.