Le retour du portugais

le 3 mars 2003

Le retour du portugais

CLASSIQUE Terminé

Dans le Sussex, une épouse négligée et fantasque s’adonne au libertinage intensif dans la nostalgie d’un amour perdu. Une comédie jubilatoire déguisée en vaudeville baroque, qui renouvelle le genre avec brio. Un parfait hybride de Labiche et des Robins des Bois. Un humour déjanté qui rappelle la grande époque.

 
Présentation
Living in the Sussex
Notes de mise en scène
Les personnages

Présentation

Dans le Sussex, une épouse négligée et fantasque s’adonne au libertinage intensif dans la nostalgie d’un amour perdu. Une comédie jubilatoire déguisée en vaudeville baroque, qui renouvelle le genre avec brio. Un parfait hybride de Labiche et des Robins des Bois. Un humour déjanté qui rappelle la grande époque des Nuls. Ajoutons à ça l'audace et l'alacrité des chorégraphies, des mélodies entraînantes et un comédien guitariste qui réussit la prouesse de faire chanter le public :
Il reste une pièce vive et fraîche, un sens de l'absurde parfaitement maîtrisé, jusqu'à l'abracadabrante tombée des masques façon "Scoubidou", cerise sur le gâteau de cet univers jubilatoire qui renouvelle le burlesque.

Living in the Sussex

Cette lande déserte
Comme un cadeau du ciel
Manque un peu de vie, certes
mais si vous tendez l'oreille

Vous verrez là-bas au loin
Une vache, un mouton qui tremble
En plein été, sous le crachin
Cette vie qui nous ressemble

Living in the Sussex
Comment vous décrire
Notre vie dans le sussex
Nos joies, nos plaisirs
We're living in the sussex
Si nous avions du choisir
C'est toi que nous aurions choisi notre Sussex
Notre Sussex, notre Sussex...

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Notes de mise en scène

S’agissant de l’écriture de Karine De Demo, si scandée, si franche, aussi peu naturaliste qu’il est possible mais tellement à l’écoute de l’air du temps, s’agissant de cette création explosive aux enjeux si chatouilleurs pour les oreilles chastes et les pisses froids, il n’y a pas d’autres alternative que succomber et se laisser bercer… Ou rejeter en bloc.
Travaillant avec elle depuis longtemps, j’ai connu des tranches, des paquets de spectateurs pour le moins révoltés, voire simplement lassés de ce qui leur paraissait si violemment vain. Ainsi en est-il toujours de ce qui n’est jamais consensuel. Les bravos de tous les autres (et les miens) ne m’ont pas consolé. Alors ici, j’ai souhaité ruser. Je prends les supposés futurs détracteurs à contre-pied !
Je les embarque lentement, très lentement, dans une histoire au classicisme rassurant, dans la chaleur de douces et pâles lumières, dans un Sussex d’opérette aux ambiances sonores " très travaillées " et aux costumes d’un London de dessin animé. Et je demande aux acteurs de l’écoute et de la richesse. Un travail de profondeur. Uniquement de profondeur. Et un peu de charme, c’est vrai. L’histoire agit. La fiction creuse sournoisement son ravage à venir. Quelques scènes ont ainsi caracolé et hop!, voilà le dialogue qui fait déjà des siennes. C’est trop tard. Le rire de mes culs pincés s’est imposé. Le piège s’est refermé !

Je ne donnerai pas les noms, mais je tiens les dossiers à la disposition de qui voudra… Mes potes du métier remercient chaleureusement l’auteur et son metteur pour les avoirs bluffés.Reste pour mieux présenter le meilleur, le pire et toutes les énormités musicales du monde, rien ne vaut un superbe emballage cadeau. Je l’aurai donc fait de toutes façons, même si je n’avais eu à convaincre personne. La pièce de Karine est un vrai cadeau. Voilà ce que je veux dire.

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Les personnages

Pascal Assy ( Rolande/ Le cocu)
Il n’a pas son pareil pour se dandiner derrière sa guitare. Il ne lui manque plus que le pas de deux et les claquettes pour tenter Broadway . Le seul problème pour se mouvoir, le poids de ses cornes.

Karine de Demo ( Anunciade/ La libertine)
Jeune femme énergique, dont la fissure, est plus dangereuse que celle d’une centrale nucléaire, sa vie est joyeuse et sensuelle farandole, mais le poids de son passé risque de la faire déraper.

Marc-Antoine Frédéric ( Ronald Junior/ Le malfrat)
Il joue aux cartes comme un maître, il chante comme un chanteur, pas de doutes, cet homme est bien notre maître chanteur.

Laurence Lalanne ( Daphny/ La blanche colombe)
Jolie comme un coquelicot, fraîche comme un gardon, bref, la proie idéale des couvents. Va-t-elle trouver l’âme sœeur ?

Pascal Laurens ( Ramos/ Le valet).
Cet homme précieux à la mémoire indiscutable est bien un homme à tout faire qui fort de son talent, sait mieux que personne déloger les poussières.

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42, rue Pierre Fontaine 75009 Paris

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  • Métro : Blanche à 106 m, Pigalle à 311 m, Place de Clichy à 391 m
  • Bus : Blanche à 44 m, Pigalle à 309 m, Clichy - Caulaincourt à 310 m, Place de Clichy à 383 m
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Spectacle terminé depuis le lundi 3 mars 2003

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