« A chacun son initiation. La mienne fut éthiopienne. Et cruelle : le monde était effectivement méchant. On pouvait y mourir au pied des maisons où festoyaient les riches. Pendant dix années au moins, cette corne fut, pour moi, le canton privilégié d’une géographie personnelle, quelque chose comme un secret personnel, un lieu fondateur où je reviens sans cesse. Dix fois, quinze fois… Aucun ailleurs, nulle partie du monde, aucun lieu ne compta dans ma vie autant que celui-là. J’ai toujours su qu’un jour je repartirais vers l’Abyssinie. »
Jean-Claude Guillebaud
« Ce spectacle témoigne de toutes les émotions qui balancent entre la volonté de se perdre dans ces terres d’une écrasante beauté et le besoin viscéral de témoigner des misères, des désespérances, des fléaux vécus dans le silence. »
Dido Lykoudis
Photos de Raymond Depardon, projet de Dido Lykoudis.
35, rue Léon 75018 Paris