Le Phare

du 28 septembre au 9 décembre 2001

Le Phare

Une île. Un homme accroché à un phare qu'il n'a jamais quitté. Auprès de lui, un père, un frère, une vie ajustée aux saisons et aux jours : un chien, quelques lapins à piéger, l'horizon obsédant. Ce petit monde bascule le jour où le frère disparaît sans raison…

Présentation   
Notes de l'Auteur
Notes de Mise en scène

" Distinguer entre ce qui était au-dedans de lui et ce qui était au dehors de lui n'était pas facile. Tout ce qui se passait se passait au-dedans de lui et en même temps tout ce qui se passait se passait au dehors de lui " S. Beckett - " Watt "

Une île. Un homme accroché à un phare qu'il n'a jamais quitté. Auprès de lui, un père, un frère, une vie ajustée aux saisons et aux jours : un chien, quelques lapins à piéger, l'horizon obsédant. Ce petit monde bascule le jour où le frère disparaît sans raison…

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Je voulais faire le récit d'une solitude, ignorante du reste du monde, peuplée de souvenirs minuscules, de rochers, d'oiseaux. Et puis est venu tout un théâtre d'ombres : un père, un frère, des lapins, des joies rituelles, la peur. Des figures animées par cette voix aux mots clairs et nus, qui peut tout faire surgir, et détruirait tout si elle s'éteignait.

Mon petit théâtre de mots tient à ce fil. C'est un théâtre de la fragilité. Dans l'écriture de la pièce, pas un mot n'échappe à cette voix.

Pas un mot pour dire il fait un pas à gauche et regarde par la fenêtre, avec de belles italiques penchées jusque par terre. Pas un mot pour décider si la scène se passe à Cordouan, ou bien à Ouessant, ou dans une maison de fous.

Car c'est encore cette voix obstinée qui, à elle seule, va dessiner autour du personnage un temps, un décor, un monde chancelant. Je voulais que ce monde nous devienne familier et que cette voix propage la peur de perdre.

Timothée de Fombelle
Juin 2001

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On ne sait ni son âge ni son nom. Aucune importance. Ce qui importe, c'est l'urgence de dire pour lui-même, pour être deux, pour être cent, son monde bouleversé où tout menace de s'arrêter. Chaque image, chaque souvenir, presque rien, devient un univers entier, un univers peuplé, vibrant, ébranlé par des chocs, des ruptures et des pertes. Par moment tout se brouille. Le souffle est suspendu dans le silence. La vie semble s'arrêter brutalement puis elle revient, goulue et joyeuse. Partager l'étonnement, le rire et la révolte devant l'inconcevable réalité, dans l'île au phare ou quelque part ailleurs, entendre cette petite voix qui pourrait être la nôtre, laisser s'éteindre un phare et s'allumer la vie. Tout doucement des yeux se ferment, peut être pour échapper, peut être pour mieux voir.

Nicole Aubry
Juin 2001

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Sélection d’avis du public

Le Phare Le 21 octobre 2001 à 00h48

Une oeuvre touchante, au delà de la performance du comédien (qui est déroutante de générosité et d'efficacité), une histoire, superbe, dont chaque image nous apparait au son des mots du protagoniste. Plus qu'une oeuvre à voir, une oeuvre à vivre.

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Le Phare Le 21 octobre 2001 à 00h48

Une oeuvre touchante, au delà de la performance du comédien (qui est déroutante de générosité et d'efficacité), une histoire, superbe, dont chaque image nous apparait au son des mots du protagoniste. Plus qu'une oeuvre à voir, une oeuvre à vivre.

Informations pratiques

Théâtre du Marais

37, rue Volta 75003 Paris

Accès handicapé (sous conditions) Marais Salle climatisée
  • Métro : Arts et Métiers à 116 m, Réaumur - Sébastopol à 386 m
  • Bus : Arts et Métiers à 49 m, Réaumur - Arts et Métiers à 243 m, Réaumur - Sébastopol à 370 m
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Plan d’accès

Théâtre du Marais
37, rue Volta 75003 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 9 décembre 2001

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Spectacle terminé depuis le dimanche 9 décembre 2001