Être ou disparaître ? « Et si vous aviez le pouvoir de devenir invisible ? » C’est par ces mots que H.G. Wells fait naître sous nos yeux l’histoire de l’Homme Invisible. Devant sa machine à écrire, avec un véritable amour du théâtre, il fait surgir les personnages de son imaginaire en les jouant à tour de rôle. À partir de 8 ans
À partir de 8 ans
Autour de lui, les éléments se mettent à bouger, les objets se déplacent, la machine à écrire tape toute seule… Son héros est-il entré dans le bureau par la seule force de son imagination ? Magie et effets spéciaux viennent servir ce conte fantastique plein de surprises qui nous parle de la manipulation génétique et soulève la question de la différence…
Et si, à votre tour, vous déteniez le secret de l’invisibilité, qu’en feriez-vous ? Création inédite à découvrir pour la première fois au Lucernaire.
Rencontre avec l’équipe artistique le vendredi 20 juin 2025 à l’issue de la représentation.
« Une mise en scène pointilleuse et un acteur ardent qui révèlent comme le symbole d'une humanité défaillante. » TTT - Télérama
« Un spectacle rempli de créativité et d'imagination. » Artistik Rezo
« Une immersion ludique et poétique dans l'univers de H. G. Wells. » Sortir à Paris
« Un spectacle à voir avec ses yeux d'enfant. Éblouissant ! » France 3 Île-de-France
« Le travail marionnettique et les jeux de lumières sont admirablement conçus. La féérie surgit et nous transporte. » L'Œil d'Olivier
« Une immersion ludique et poétique dans l'univers de H.G. Wells. » Sortir à Paris
Jolie pépite que ce spectacle original et créatif que nous présente le Lucernaire. Il s’appuie tout d’abord sur une très intelligente adaptation du roman d’H.G. Wells. Faire théâtre à partir d’un roman n’est jamais chose aisée. Le défi est ici relevé. La réussite de ce spectacle ne peut non plus être dissociée de la performance d’acteur de Thomas Marceul qui, tour à tour, interprète sans faillir presque tous les rôles. Certes, il en fait des tonnes, mais ce n’est jamais de mauvais goût et ça passe ! Le seul rôle qui lui échappe est celui de l’Homme invisible (du moins sa partie « visuelle » puisqu’il lui donne sa voix). Le corps invisible nous est restitué dans l’ombre par un trio de manipulateurs qui produit des effets épatants. Vous avez compris que j’ai apprécié la forme de ce spectacle. Mais ce n’est pas tout. Nous n’avons pas seulement sur scène, sous nos yeux, presque à portée de mains, une belle performance technique mais aussi une fable. Elle est suffisamment bien troussée pour plaire à petits et grands, mais a aussi, comme toute fable qui se respecte, une portée de philosophie morale d’une grande force. Une bien belle proposition dans le quasi-désert théâtral de Paris au mois de juillet.
HG Wells fait partie de mes écrivains "fétiches" et, ponctuellement, je me régale d'une petite relecture. J'ai trouvé la prestation de Thomas Marceul remarquable. Il endosse avec virtuosité toute une palette de personnage et j'avoue avoir été bluffée par sa prestation vocale que j'ai goûté dans toutes ses nuances. Bien sûr, il convient de ne pas oublier les marionnettistes, excellents dans leurs prestations d'hommes et de femme de l'ombre et les judicieux effets spéciaux.
Seul en scène, Thomas Marceul est une véritable tornade théâtrale. Il incarne, fait vivre, transforme, disparaît, ressurgit… Il est tous les visages de cette histoire, tour à tour drôle, touchant, inquiétant. Avec une aisance déconcertante, il jongle entre les rôles comme un prestidigitateur des émotions. La mise en scène, ciselée avec précision, est un petit bijou de créativité. Décors mouvants, bruitages millimétrés, marionnettes ensorcelantes et effets spéciaux maison viennent enrichir l’univers en lui donnant des allures de rêve éveillé. Mais derrière cette magie apparente, il faut saluer le travail d’orfèvre de trois artistes en noir, manipulateurs de l’ombre aussi précis que discrets. Grâce à leur talent, les objets prennent vie, les décors se métamorphosent, et la marionnette devient presque humaine. C’est un théâtre total, vivant, généreux. Merci !
Une création comme je les aime : inventives, "ambiancées", soignées dans les moindres détails, capables de restituer les atmosphères et nous donner à voir au travers le jeu époustouflant du comédien, des femmes et hommes de l'ombre qui rendent palpables les effets spéciaux, qui manipulent avec un immense talent les marionnettes, la mise en scène, les décors, les jeux de lumières... Tout est propice à (sou)rire et frissonner. Cette adaptation m'a fait penser aux "Frankenstein" portés au Théâtre... qui donc est le Monstre?, abordant les dérives de la science, la conscience et le principe de tolérance, la génétique... un véritable travail de théâtre à vivre "ouvert"... Félicitations à tous pour ce petit bijou !
Pour 4 Notes
Jolie pépite que ce spectacle original et créatif que nous présente le Lucernaire. Il s’appuie tout d’abord sur une très intelligente adaptation du roman d’H.G. Wells. Faire théâtre à partir d’un roman n’est jamais chose aisée. Le défi est ici relevé. La réussite de ce spectacle ne peut non plus être dissociée de la performance d’acteur de Thomas Marceul qui, tour à tour, interprète sans faillir presque tous les rôles. Certes, il en fait des tonnes, mais ce n’est jamais de mauvais goût et ça passe ! Le seul rôle qui lui échappe est celui de l’Homme invisible (du moins sa partie « visuelle » puisqu’il lui donne sa voix). Le corps invisible nous est restitué dans l’ombre par un trio de manipulateurs qui produit des effets épatants. Vous avez compris que j’ai apprécié la forme de ce spectacle. Mais ce n’est pas tout. Nous n’avons pas seulement sur scène, sous nos yeux, presque à portée de mains, une belle performance technique mais aussi une fable. Elle est suffisamment bien troussée pour plaire à petits et grands, mais a aussi, comme toute fable qui se respecte, une portée de philosophie morale d’une grande force. Une bien belle proposition dans le quasi-désert théâtral de Paris au mois de juillet.
HG Wells fait partie de mes écrivains "fétiches" et, ponctuellement, je me régale d'une petite relecture. J'ai trouvé la prestation de Thomas Marceul remarquable. Il endosse avec virtuosité toute une palette de personnage et j'avoue avoir été bluffée par sa prestation vocale que j'ai goûté dans toutes ses nuances. Bien sûr, il convient de ne pas oublier les marionnettistes, excellents dans leurs prestations d'hommes et de femme de l'ombre et les judicieux effets spéciaux.
Seul en scène, Thomas Marceul est une véritable tornade théâtrale. Il incarne, fait vivre, transforme, disparaît, ressurgit… Il est tous les visages de cette histoire, tour à tour drôle, touchant, inquiétant. Avec une aisance déconcertante, il jongle entre les rôles comme un prestidigitateur des émotions. La mise en scène, ciselée avec précision, est un petit bijou de créativité. Décors mouvants, bruitages millimétrés, marionnettes ensorcelantes et effets spéciaux maison viennent enrichir l’univers en lui donnant des allures de rêve éveillé. Mais derrière cette magie apparente, il faut saluer le travail d’orfèvre de trois artistes en noir, manipulateurs de l’ombre aussi précis que discrets. Grâce à leur talent, les objets prennent vie, les décors se métamorphosent, et la marionnette devient presque humaine. C’est un théâtre total, vivant, généreux. Merci !
Une création comme je les aime : inventives, "ambiancées", soignées dans les moindres détails, capables de restituer les atmosphères et nous donner à voir au travers le jeu époustouflant du comédien, des femmes et hommes de l'ombre qui rendent palpables les effets spéciaux, qui manipulent avec un immense talent les marionnettes, la mise en scène, les décors, les jeux de lumières... Tout est propice à (sou)rire et frissonner. Cette adaptation m'a fait penser aux "Frankenstein" portés au Théâtre... qui donc est le Monstre?, abordant les dérives de la science, la conscience et le principe de tolérance, la génétique... un véritable travail de théâtre à vivre "ouvert"... Félicitations à tous pour ce petit bijou !
53, rue Notre Dame des Champs 75006 Paris