Lavista / Sáenz / Paredes

le 18 novembre 2011
1h30

Lavista / Sáenz / Paredes

Il ne faut chercher chez Hilda Paredes et Jorge Torres Sáenz nulle mexicanité, au sens de cette sensualité colorée stéréotypée, mais bien plutôt un rapport étroit au verbe poétique du Mexique et à l’avant-garde européenne. Mario Lavista est sans doute en partie responsable de la richesse de cette nouvelle génération : il lui a ouvert les portes de la nouvelle musique. Dans le cadre du Festival d'Automne à Paris.

Dans le cadre du Festival d'Automne à Paris.
Introduction au concert 19h15

  • Mexique - musique d'aujourd'hui

Il ne faut chercher chez Hilda Paredes et Jorge Torres Sáenz nulle mexicanité, au sens de cette sensualité colorée stéréotypée, mais bien plutôt un rapport étroit au verbe poétique du Mexique et à l’avant-garde européenne – Jorge Torres Sáenz a étudié à Paris, et Hilda Paredes vit désormais en Angleterre.

Née à Tehuacan, dans l’État de Puebla, celle-ci n’en renie pas pour autant ses racines et engage vis-à-vis des multiples cultures mexicaines, indigènes et populaires, une réflexion critique qui mêle étroitement imaginaire et politique, le tout dans une écriture d’une précision et d’une épure remarquables. Convaincue que la langue que parle un compositeur modèle sa musique, Hilda Paredes aime à travailler la voix dans toutes ses singularités expressives. Dans Canciones lunáticas, sur des poèmes de Pedro Serrano (né en 1957), celle du contre-ténor Jake Arditti semble s’affranchir de toute raison. Dans Altazor, d’après le poète créationniste chilien Vicente Huidobro (1893-1948), c’est avec le baryton Guillermo Anzorena et les outils d’informatique musicale de l’Ircam que la compositrice poursuit son exploration phonétique de la langue.

De son côté, Jorge Torres Sáenz se décrit comme un musicien philosophe (et vice versa). Tirant son inspiration de ses lectures de Wajdi Mouawad ou de Dante, il recherche la coexistence entre l’image poétique et les sensations acoustiques, et se joue de la mémoire, qu’elle soit intime ou anhistorique.

Éminent pédagogue – Hilda Paredes et Jorge Torres Sáenz sont tous deux passés par sa classe –, Mario Lavista est sans doute en partie responsable de la richesse de cette nouvelle génération : il lui a ouvert les portes de la nouvelle musique, par son enseignement comme par sa musique.

  • Programme

Mario Lavista : Reflejos de la noche pour quatuor à cordes

Jorge Torres Sáenz : Cicatrices de luz pour ensemble avec accordéon / Por entre el aire oscura pour clarinette et quatuor à cordes

Hilda Paredes : Altazor pour baryton, ensemble et électronique sur un poème de Vicente Huidobro
Commande du Festival d’Automne à Paris réalisée dans les studios de l’Ircam, réalisation informatique musicale Ircam, Lorenzo Bianchi
Canciones lunáticas, trois chants pour contre-ténor et quatuor à cordes, sur des poèmes de Pedro Serrano

Avec Ensemble L’Instant Donné, direction James Weeks et le Quatuor Arditti.

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Spectacle terminé depuis le vendredi 18 novembre 2011

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