La conversation de Bolzano

Paris 18e
du 30 mars au 19 avril 2012

La conversation de Bolzano

Cinq ans après un duel au cours duquel le Comte de Parme a arraché aux griffes du célèbre séducteur vénitien la jeune Francesca, les deux hommes se retrouvent à Bolzano. Casanova est en fuite, après son évasion de la prison des Plombs. Le tout puissant Comte de Parme, qui a depuis épousé la belle, vient lui proposer un pacte dangereux.

Cinq ans après un duel au cours duquel le Comte de Parme a arraché aux griffes du célèbre séducteur vénitien la jeune Francesca, les deux hommes se retrouvent à Bolzano. Casanova est en fuite, après son évasion de la prison des Plombs. Le tout puissant Comte de Parme, qui a depuis épousé la belle, vient lui proposer un pacte dangereux.

Les quatre derniers chapitres du roman, que Jean-Louis Thamin et Jean-Marie Galey ont choisi d'adapter, ont pour titres : le contrat, le masque, la représentation, la réponse. Et les personnages eux-mêmes ont le sens de la mise en scène.

On assiste à une joute théâtrale d'une grande virtuosité. Les protagonistes savent assurément manier la langue, connaissent le pouvoir des mots qui enrobent et qui piègent. La parole procède ici par déferlement sur un thème, comme par capillarité. Au début du roman on voit ainsi la rumeur se répandre dans Bolzano comme le vent dans les feuilles, et avec elle changer l'humeur de toute une ville, et les sourires passer aux visages des femmes.

Les mots de Sándor Márai déferlent, enflent, s'envolent, comme passe le séducteur dans sa course effrénée. Le gentilhomme est vénitien. Il semble porter avec lui sa ville, et son goût du costume, du carnaval et du libertinage. Les personnages ont toute l'acuité, la finesse et l cruauté de ceux qui prétendent aller bientôt converser avec Voltaire.

Le carnaval est propice à l'inversion des sexes, à la transgression des frontières entre l'ordre et le désordre, à la remise en cause des certitudes de chacun. Dans ce tourbillon verbal, la jeune femme n'est pas en reste. Elle, qui a appris à écrire pour pouvoir dire son amour, est d'une lucidité amère et folle. Telle une Done Elvire déchue et flamboyante, elle manie elle aussi le verbe avec une précision terrifiante.

  • La presse en parle

« Jean-Louis Thamin traduit la pensée de Sàndor Màrai dans une mise en scène appliquée et respectueuse des codes de langage accrochés au valeur de l’humain. La beauté du texte est restituée par des répliques opposées aux facondes. Les monologues de longue haleine aspirent à une forme de dialogue ouvert sur l’écoute et l’intégrité au respect. » La Theatrotheque

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10, place Charles Dullin 75018 Paris

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  • Bus : Anvers - Sacré Coeur à 108 m, Yvonne Le Tac à 136 m, Trudaine à 256 m
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Atalante
10, place Charles Dullin 75018 Paris
Spectacle terminé depuis le jeudi 19 avril 2012

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