L'étouffe-chrétien

Créé la première fois en 1960 au Théâtre de la Renaissance (la distribution était notamment la suivante : Néron : Francis Blanche ; Agrippine : Arletty ; Tigellin : Alfred Adam), "L’étouffe-chrétien" est à la fois une comédie, un morceau d’histoire et une réflexion sur le pouvoir.

Rome, mars 59 après Jésus-Christ. L’âme vacante, Néron rôde en son palais. Tigellin, ministre zélé de sa Majesté s’occupe, entre deux caprices du maître des lieux, des affaires de l’Etat. Agrippine, mère de Néron, est prête à tout pour satisfaire sa soif de pouvoir. Intrigues, hypocrisie, têtes coupées, chrétiennes dévorées par les lions... Rome est dans tous ses états. Néron transgresse tous les interdits. L’Empire s’écroulera-t-il ?

Extrait
...
Néron : Je vous réserve une grande joie, monsieur Tigellin. Vous allez me marier.

Tigellin : Vous marier ? Sa Majesté ? Voilà une bonne nouvelle. Volontiers. Tout de suite. Et avec qui, si je puis me permettre ?

Néron, désignant Pythagoras : Avec lui.

Tigellin : A... avec lui ?...

Néron : Comprenez-moi bien, monsieur Tigellin. J’entends un vrai mariage. Enregistré. Devant vous, officier de l’état civil, et avec tous les effets que la loi comporte.

Tigellin : Sa Majesté veut rire.
...

Les décors de L’étouffe-chrétien sont de Jean-François Boclé (Ecoles des Beaux-Arts de Paris et de Bourges), Esther Schwartzmann (Ecole d’architecture de Lyon, Ecole des Arts Appliqués de Berlin) et François Biaggini (Atelier des Beaux-Arts de la Ville de Paris).