Khadija vient à Paris

Paris 18e
du 18 juillet au 12 août 2007
1h15

Khadija vient à Paris

La quête d’une jeune fille pour retrouver Kélélé, le garçon qui lui a sauvé la vie. Son voyage l’amène du port d'Abidjan jusqu’à la Flèche d’Or à Paris. Khadija, accompagnée par deux oiseaux, croise une vingtaine de personnages qui l’aideront à forger son destin. Entre merveilleux et réalisme, le conte dessine une parabole optimiste de la vie. Tout public à partir de 7 ans.

Spectacle tout public à partir de 7 ans. Un tarif réduit pour les moins de 26 ans est disponible au théâtre.

Un conte théâtral
Note de l'auteur
La mise en scène
Les actions autour de Khadija vient à Paris

  • Un conte théâtral

Khadija vient à Paris est un conte théâtral. Il raconte la quête d’une jeune fille pour retrouver Kélélé, le garçon qui lui a sauvé la vie. Son voyage l’amène du port d'Abidjan jusqu’à la Flèche d’Or à Paris, en passant par l’aéroport d’Orly, la gare Montparnasse, le kiosque de la marchande de journaux et le foyer Sonacotra. Khadija, accompagnée par deux oiseaux, croise une vingtaine de personnages qui l’aideront à forger son destin.

Deux griots espiègles introduisent les personnages et animent le récit dont ils font eux aussi partie. Entre merveilleux et réalisme, le conte dessine une parabole optimiste de la vie.

Par la Compagnie Nathalie Sevilla.
Avec Helmie Ntsiba-Loumba, Laurent Mendy, Nicolas Chevrier, Fix Lardeur, Farid Zerzour, Nadège Taravellier, Gilles Comode, Nathalie Victoire, Eric Abrogoua.

  • Note de l'auteur

L’écriture de cette pièce a commencé avec la rencontre d’un groupe d’élèves de l’EREA (Etablissements Régionaux d'Enseignement Adapté) du 14ème arrondissement, auprès desquels la compagnie, et notamment Nathalie Sevilla, développe une action. C’est pour eux que j’ai commencé à travailler sur le sujet d’un enfant qui vient à Paris de l’étranger, puisque dans cette école la plupart viennent d’ailleurs, et le plus grand nombre de l’Afrique. J’ai beaucoup lu sur ce continent, mais surtout j’ai beaucoup parlé avec les élèves, je leur ai demandé par exemple quels animaux pouvaient accompagner le héros dans son voyage, quelles difficultés pouvaient-ils rencontrer ; je leur ai demandé aussi de me dire le nom du héros. Ils m’ont répondu « Khadija » ; j’ai trouvé ce nom très beau, et moi qui voulais faire l’histoire d’un garçon qui vient à Paris, j’ai fait l’histoire d’une petite fille.

Les représentations faites par les élèves acteurs d’une première version du texte, ont eu du succès. À force de voir ces représentations, j’ai reconnu les failles de mon texte mais aussi les possibilités théâtrales qu’il recelait et sur lesquelles j’étais passé presque sans m’en rendre compte. Ainsi par exemple celle de la mise en abîme, que j’avais introduit, en créant deux griots qui racontent l’histoire et interprètent presque en même temps. J’ai vu que cela créait un rapport à la salle analogue à celui qui se jouait sur scène: celui du dialogue entre deux mondes. J’ai travaillé à exploiter cette « mise en abîme » pour la profondeur de son contenu et pour ses possibilités ludiques.

En même temps ce dédoublement se poursuivait dans un autre dédoublement propre à la structure du conte : celui du monde des sorcières, des animaux qui parlent et des humains. La négation « merveilleuse » que le conte opère de cette séparation me parut d’une importance contemporaine.

Comme si le monde, que Marcuse appela « unidimensionnel », requerrait, pour être vu, aperçu, et finalement pris en compte, ce double du monde réel, cet au-delà susceptible de donner des critères d’orientation et d’ouvrir des chemins au rêve. Convaincu par Calderon que « la vie est un songe », par Shakespeare que « nous sommes faits de la même étoffe que les rêves », et par Rimbaud que « la vie est ailleurs », je devais redécouvrir cette vérité auprès de ces jeunes, venus d’ailleurs, comme tous les enfants.

J’ai redécouvert aussi, grâce à ce travail sur le théâtre et le monde merveilleux, l’érotisme de la fleur, du rêve, dans un monde qui commençait à me paraître usé.

Miguel Angel Sevilla

Haut de page

  • La mise en scène

La mise en scène de Nathalie Sevilla révèle toute la naïveté et la simplicité, la diversité et la richesse de ce conte théâtral. Elle souligne en même temps la poésie, la force d’émotion qui se dégage de l’histoire racontée, des personnages et des situations qu’ils vivent. Hors de tout effet de style, cette mise en scène de la rencontre de deux univers crée un rapport vivant entre les deux mondes en présence dans la salle de théâtre : le public et les acteurs.

Le but est de parvenir à une représentation « poreuse » de la pièce, pour qu’on puisse voir l’autre côté. Le travail développe la mise en abîme inscrite dans le texte, et permet au public d’assister à la fabrication de la pièce en cours. Il s’agit d’offrir au public la possibilité de créer ses propres images. Et en même temps d’amener les comédiens à jouer du contraste entre merveilleux et réalisme, forme traditionnelle du conte et modernité de l’écriture.

Il s’agit enfin d’évoquer huit lieux et vingt-trois personnages, dont deux animaux et deux sorcières. Et de créer, par la magie du théâtre, un espace ludique livré aux transformations et aux métamorphoses.

La scénographie
« Dans ce voyage ponctué de petits points et de petits pas, autant de lieux, d’étapes, de rencontres, d’allers et retours entre tradition et modernisme. Métissage de genre et de gens, univers peuplé de signes, qui nous fait chavirer vers un univers humain à mi-chemin entre le réel et le rêve, à mi-chemin entre ici et là-bas. Circulation possible entre les mondes, du plus petit au plus grand, du plus jeune au plus vieux, du plus simple au plus solide. Beauté dans ce qu’il reste d’hier et ce qui est à construire aujourd’hui. » Nathalie Pavlowsky, scénographe

Haut de page

  • Les actions autour de Khadija vient à Paris

La compagnie organise des ateliers et animations gratuites autour des représentations de Khadija vient à Paris afin de s'implanter dans la vie du quartier et de donner à cette création une dimension d'action culturelle.

Vendredi 20 juillet à 19h : Vernissage de l’exposition des œuvres de Dana Radulescu, illustratrice du livre Khadija vient à Paris à paraître aux Editions de l'Amandier.

Dimanche 22 juillet à 16h : Concert de musique africaine avant la représentation.

Les mercredi 18, 25 juillet et 1er août à 11h30 : Atelier de maquillage pour les enfants après la représentation.

Jeudi 2 août à 20h : Soirée poésie avec les acteurs et scène ouverte à tous.

Mercredi 8 août à 11h30 : Pique-nique "saveurs du monde" organisé pour les enfants après la représentation.

Une buvette sera ouverte avant et après chaque représentation : une découverte de boissons venues d'ailleurs sera proposée au public.

Haut de page

Vous avez vu ce spectacle ? Quel est votre avis ?

Note

Excellent

Très bon

Bon

Pas mal

Peut mieux faire

Ce champ est obligatoire
Ce champ est obligatoire

Vous pouvez consulter notre politique de modération

Informations pratiques

Grand Parquet

35 rue d'Aubervilliers 75018 Paris

Bar Chapiteau Gare du Nord
  • Métro : Stalingrad à 237 m
  • Bus : Chapelle - Caillié à 173 m, Château Landon à 233 m, Place de la Chapelle à 255 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Grand Parquet
35 rue d'Aubervilliers 75018 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 12 août 2007

Pourraient aussi vous intéresser

Partenaire
- 29%
- 33%
Les Poupées persanes

Pépinière Théâtre

Johanne Humblet - Résiste

Théâtre des Bergeries

- 20%
Lady Agatha

Michodière

Monsieur Motobécane

Petit Saint-Martin

- 25%
Un Tramway nommé Désir

Théâtre des Bouffes Parisiens

Spectacle terminé depuis le dimanche 12 août 2007