Journal d'un poilu

C’est avec une sincérité et une humanité puissantes qu’Henri Laporte écrit un témoignage simple et lumineux sur la possibilité de survivre en période de guerre. Un spectacle entre réalisme et fantastique.
  • Un témoignage simple et lumineux

L’histoire palpitante d’un miraculé.

Henri Laporte a 19 ans lorsqu’il part à la guerre la fleur au fusil. Très vite il connaît l’enfer des tranchées, la boue, les rats. Il est enterré vivant plusieurs fois. A Verdun, il finit par recevoir un éclat d’obus dans l’oreille. Après avoir traversé toutes ces souffrances, il rentre chez lui. Intact spirituellement.

Sur le front, il a écrit un témoignage lumineux, d’une profonde humanité. Son récit nous prouve qu’il est possible de survivre, en restant digne, dans un milieu des plus hostiles.

Un spectacle entre réalisme et fantastique dont on ressort le coeur gonflé d'espoir.

Avec le soutien de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale. Ce spectacle a reçu le label « Centenaire » délivré par la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale.

  • La presse

« Didier Brice, seul en scène, grand comédien, est très impressionnant. Il semble tout droit sorti tranchées. La mise en scène est sobre et dense. Un très fort spectacle. Et utile. » Figaroscope

« Puissant, hallucinant et émouvant » Télérama

« Dix ans qu'on l'attendait la reprise de ce brillant spectacle. Il y a dans ce texte de la souffrance, de l'émotion, mais aussi de l'espoir. Par son interprétation tout en nuance, Didier Brice est absolument génial. » Pariscope

« Didier Brice interprète avec une naïveté et une poésie à la Bourvil cet authentique Journal d'un Poilu. Quelques semaines dans la boue des tranchées calmeront ses ardeurs bellicistes… » Nouvel Obs

« Une image forte et spectaculaire. Didier Brice met beaucoup de retenue et d’émotion dans son interprétation. » Journal du Dimanche

« Sans haine ni pathos, le comédien incarne ce soldat avec une sincérité et un naturel étonnants. Sa prestation, associée à la mise en scène sobre et efficace de Stéphane Cabel, donne à ce récit une force bouleversante. » L'Express

« Un hymne à la vie par un comédien de talent. » Le Bien Public

« Unique ! Une soirée exceptionnelle ! Une belle leçon d’histoire. Une vérité et un souffle étonnants. » L'Est Républicain

« Une idée de scénographie géniale dont la saveur âcre époustoufle le spectateur, plus que surpris. Didier Brice incarne cete athlète martial avec une présence généreuse et palpitante. » La Terrasse

« Ce spectacle devrait être vu par tous les écoliers de France. » Figaroscope

« une parole ( ...) retentissante et par la même indispensable. » A nous paris

  • Notes de travail

Henri Laporte, dix-neuf ans en 1914 ! Son journal est un témoignage brut. Ni haine, ni pathos, ni gloriole : il raconte, c'est tout. Il traverse l'horreur sans perdre sa raison ni son humanité et survit sans devenir une bête. Stéphane Cabel

« moi mon colon celle que j’préfère, c’est la guerre de quatorze dix-huit » Georges Brassens

… Les gens de ma génération (je suis né dans les années soixante) connaissent mieux les rizières du Vietnam que les tranchées de Verdun… Nos grands-parents nous parlaient parfois d’une autre guerre, drôle celle-ci, et nos parents d’opérations « de pacification » en Algérie… Mais, on ne parlait pas beaucoup de la « grande guerre ». Elle était déjà trop lointaine.

… Je me souviens du père Honoré, vieil unijambiste un peu bizarre qui habitait la ferme voisine de celle de mes grands-parents… Il avait fait La guerre, La Grande. Un obus lui avait arraché une jambe et fracassé la mâchoire. Il ne parlait plus. Il nous faisait peur. Les grands parlaient de lui avec un étrange mélange de respect et de commisération. Ils disaient qu’il avait eu de la chance. C’est le genre de chose qu’un gamin a du mal à comprendre.

Alors on lit, pour se faire une idée de l’enfer : Céline, Apollinaire, Gabriel Chevallier… On regarde les dessins de Tardi, les photographies, les cartes postales… Peu de films : pas grand-chose entre « A l’ouest rien de nouveau », « Les Sentiers de la Gloire » (très longtemps censuré dans notre pays), et « Capitaine Conan »… Ces dernières années, un nouveau type de documents a été offert au public : lettres de soldats et journaux de guerre sont ressortis des greniers… Et l’on a pu découvrir la guerre des « anonymes ».

Parmi eux, Henri Laporte, dix-neuf ans en 1914 !… Son journal est un témoignage brut. Ni haine, ni pathos, ni gloriole : il raconte, c’est tout. Il traverse l’horreur sans perdre sa raison ni son humanité et survit sans devenir une bête. Après la guerre, il aime encore la vie. Mais au-delà du « spectacle de guerre », que Laporte décrit sans complaisance, ce « Journal d’un Poilu » est un autoportrait…

Didier Brice incarne cet homme d’un autre temps avec une sincérité et un souffle étonnants. Ce n’est pas tous les jours que l’on assiste à une telle rencontre entre un comédien et un texte, et rien que pour cela j’aurais participé à cette aventure… Je ne suis pas le seul : Didier a su réunir une équipe sans laquelle rien n’aurait été possible et avec laquelle travailler a toujours été un plaisir. Pendant que nous répétions, la guerre a éclaté dans les Balkans. On parlait de guerre propre et de frappes chirurgicales. Plus que jamais, la voix d’Henri Laporte est un nécessaire contrepoint.

Stéphane Cabel

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Spectacle terminé depuis le samedi 2 mars 2002

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