Lors de son séjour à Rome en 1830, la nature est pour le jeune Félix Mendelssohn une source d’inspiration qui ne semble être que joie. « La musique, disait-il, je ne l’ai pas trouvée dans l’art lui-même, mais dans les ruines, les paysages, la gaité de la nature ». Une même veine radieuse anime en effet les quatre mouvements de sa Symphonie italienne, dont les maître-mots pourraient être couleur, lumière, rythme et clarté.
En mai 1806, Ludwig van Beethoven et Thérèse de Brunswick se fiancent secrètement. Est-ce parce que la composition de son Concerto pour violon est contemporaine de cet événement heureux qu’il a souvent été dit qu’il « respirait le bonheur » ? Si certains y voient un véritable « poème amoureux », il est indéniable que les relations qu’entretiennent ici le soliste et l’orchestre y sont pour beaucoup : plus d’opposition ici mais une complémentarité exemplaire.
Le projet artistique d’Insula orchestra est construit autour d’un répertoire, allant principalement du classicisme au romantisme. Mozart, Beethoven, Schubert et Weber, sont bien entendu au centre de ce répertoire, avec des programmes aussi bien symphoniques qu’avec choeur et solistes ou lyriques.
L’orchestre joue sur instruments d’époque, avec un travail sonore adapté aux grandes salles d’aujourd’hui. Le projet repose avant tout sur une recherche stylistique et émotionnelle. Les musiciens, rassemblés autour d’un noyau de chefs d’attaques confirmés et réputés, sont recrutés lors d’auditions essentiellement dans la jeune génération issue des institutions pédagogiques européennes spécialisées.
Ludwig van Beethoven (1770 - 1827) : Concerto pour violon en ré majeur, op.61
Felix Mendelssohn (1809 - 1847) : Symphonie n°4 en la majeur « Italienne », op.90
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