Imposture / STKH / ap me

Fabrice Lambert - Im-posture
Aydin Teker - STKH
Charlotte Vanden Eynde - Map me

• Fabrice Lambert - Im-posture (France)

Durée : 30 minutes
L'Expérience Harmaat
Chorégraphie : Fabrice Lambert
Interprétation : Ivan Mathis, Fabrice Lambert
Conception vidéo et régie générale : Philippe Gladieux

« Les interprètes de Im-posture sont les acteurs d’un film en train de se réaliser : un acte en train de se faire. L’accident comme acte parfait. Il apparaît puis disparaît, laissant une coupure au temps et à l'espace. L'accident n'est pas fatalement un éclat inattendu. L'accident est un acte survenant. Il révèle l'homme.

Ce qui guide l’espace, c’est l’association des images, sensations intuitives de la relation qu’elles entretiennent entre elles, qui fixe en la peau la qualité du délit.

Le dispositif vidéo dévoile un jeu de transparence et d’angles insoupçonnés entre corps et images, fait apparaître ses antagonismes et ses collisions, la politique et le cinéma, J.F.K et Marilyn, la vibration comme matière première. C’est une progression vers les inclinaisons du corps, ses pentes et son inertie. La stature et la posture se métamorphosent au service d’une danse rentrée, ravalée, en inclusion. »

Fabrice Lambert

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• Aydin Teker - STKH  (Turquie)

Durée : 8 minutes
Chorégraphie : Aydin Teker
Interprète : Ayse Orhon
Musique : Nick Rothwell

La main sert à prendre, les pieds servent à marcher. Chaque membre a sa fonction, fixée par l’habitude, si bien définie que l’on ne s’en rend même plus compte. Poser un pied sur le sol. Sentir ce pied qui tient tout le corps en équilibre.

Comment fonctionne le corps, et quelles sont ses limites ? Aydin Teker nous le fait découvrir comme un continent à explorer, minutieusement, comme un univers, non de certitudes mais de potentialités inconnues.

Dans ce solo, ce sont les pieds que l’on suit, pas à pas. Ils se transforment, se touchent, s’expérimentent et nous guident vers les secrets du corps humain.

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• Charlotte Vanden Eynde - Map me (Belgique)

Durée : 1 heure
Conception, vidéo et chorégraphie : Charlotte Vanden Eynde
Création et interprétation : Charlotte Vanden Eynde, Kurt Vandendriessche
Musique : Tarantella del Gargano (arrangements : Daniele Sepe)
Technique : David Moons, Kim Aernoudt

D'abord, le corps se présente à nous comme une peau lisse, nue, une terre vierge. Cette peau va devenir une surface de projection, translucide et réinscriptible, sondant ses propres profondeurs et faisant affleurer à la surface différentes strates intimes.

"Le plus profond, c'est la peau" a écrit Paul Valéry.

Dans Map me, les images projetées sur l'épiderme tracent les lignes d'une carte inexplorée, brouillant progressivement tous nos repères visuels. Un vertige s'introduit entre le corps-réel, présent sur scène et le corps-image qui le démultiplie : en filigrane, sculptée, déformée par l'image, la chair se fait presque immatérielle.

Se dégageant peu à peu d'eux-mêmes, les deux interprètes se retrouvent face à face, et plongent au cœur de "l'être-à-deux". Irrigués par cette force mystérieuse, ils se prolongent l'un dans l'autre, construisant de nouvelles cellules d'identité.

Les spectateurs sont ainsi amenés à se saisir eux aussi de cette carte à fleur de peau, pour découvrir de nouveaux chemins vers leur intériorité.

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