
A partir de 12 ans.
Un bouquet d’os, tous collectés dans diverses parties du monde, un cercueil miniature et un panda en peluche...
A partir de ces quelques objets, tel un facétieux alchimiste, Matija Solce donne vie à des personnages ; les émotions et les imbroglios surgissant de la matière inanimée. Sans avoir recours à un seul mot et avec la seule musicalité du spectacle (accordéon, voix et groupement d’os), il rend compréhensible pour tous l’histoire de ces simples ossements qui racontent leur solitude. Où est l’objet, où est le manipulateur ? Qui est mort et qui est vivant ?
Ici l’objet de théâtre, dans sa forme la plus élémentaire, offre des possibilités infinies. Partition dadaïste, comédie d’humour noir ; chaque seconde change la perspective du spectateur, le surprend et le fait rire. Jusqu’à ce que qu’il réalise qu’il est juste une partie d’un jeu plus fondamental : celui de la mort.
« Le symbolisme est aussi doux que charmant. En utilisant des os en tant que marionnettes, Matija Solce restaure leur chair, et peut-être leur donne un aperçu de réincarnation ». The Sydney Morning Herald
10, place Charles Dullin 75018 Paris