En toute modestie

J'ai co-écrit ce spectacle avec Yves Carlevaris. Cet incroyable personnage en est aussi le metteur en scène. Alors, comment parler de mon spectacle moi-même ? Je pourrais essayer d'allécher les internautes : "Oui, c'est un spectacle où l'on rit beaucoup, une suite de sketches désopilants avec une multitude de personnages tous plus fous les uns que les autres. Et très cynique, bien entendu, car je me dois de conserver cet humour noir qui me caractérise. Mais je ne me contente pas d'enfiler les gags à la chaîne, ça non ! Je suis comédienne avant tout, je vis intensément tous mes rôles, je passe habilement de la vieille dame indigne à la snob suicidaire, du beauf facho à la star désespérée quand elle n'a plus ses projecteurs. Il y a même une réunion de copropriétaires avec pas moins de 10 personnages: une performance ! Non, vraiment, "En toute Modestie" est un spectacle à ne pas manquer..."

Mais moi qui suis si humble, je n'oserais jamais parler ainsi de mon "œuvre". Je dirais simplement que j'essaie de surprendre le public, de l'emmener sur des sentiers sinueux alors qu'il se croyait sur la grand-route, de lui faire découvrir ce qui se cache derrière les arbres, et grimper avec moi sur les plus hautes branches, car ce qui me fait plaisir, c'est que les genres sortent du théâtre avec le sourire en me disant : "pendant 1H30, on a oublié tous nos problèmes. Ca fait du bien !"

La presse

Avant de lire ces articles passionnants, je tiens à vous informer qu'ils sont tous vrais. J'ai juste enlevé les mauvais, c'est tout. Enfin, il y en avait si peu ! Si toutefois vous voulez les voir, n'hésitez pas à m'écrire, je vous en enverrai un mot chaque jour...

Le Point du 12 Novembre 1999
Ce petit bout de femme, sourire enfantin, silhouette de lutine, adore la cruauté. Celle du quotidien, surtout, sournoise et insidieuse. En une douzaine de sketches, son spectacle "En toute Modestie" stigmatise la mesquinerie de tous les frustrés de la terre. Un spectacle "fortement" recommandable.

L'humanité hebdo du 25 Septembre 1999
L'humour est sa dope et le grinçant sa raison de vivre. Sophie Forte est un concentré de vitamines, un charmant petit démon irrévérencieux. Bref, une petite peste qui adore repeindre le monde en touches acerbes. Lutine et malicieuse, c'est En toute modestie qu'elle revient sur scène pour un tout nouveau one-woman-show. De quoi terminer l'année avec le sourire.

Le dauphiné libéré du 18 Septembre 1999
Sophie Forte est une peste. On le savait déjà depuis ses interventions télévisées auprès de Laurent Ruquier ou Michel Drucker. Du haut de son 1,50m, elle ne s'en laisse pas conter. C'est elle qui compte ! Depuis sa sortie du cour Simon avec le premier prix, elle écrit et interprète ses sketches et crée son premier one-woman-show en 92. A Présent, c'est sur la scène du théâtre Grévin qu'on la retrouve passant la vie quotidienne au filtre de son vitriol. Réjouissant.

Le Figaroscope du 15 Septembre 1999
Depuis ses débuts avec Laurent Ruquier, Sophie Forte a atteint le stade de la maturité. Son spectacle est poétique, drôle, bien ficelé et apporte une vision nouvelle, d'une finesse et d'une félinité rafraîchissantes.

Madame Figaro
Un petit faible pour Sophie Forte. Ne vous y fiez pas. Son sourire angélique, son regard innocent ne sont qu’artifices, Sophie Forte est une petite peste. elle a le don de vous déballer un flot d’horreurs avec tant de gentillesse qu’on s’y laisserait prendre. Comment ne pas se reconnaître dans sa galerie de portraits? [...] Sophie est démoniaque. Aucune scène de la vie quotidienne ne lui résiste. Elle en épingle toujours le caractère égoïste et méchant.

The Guardian
Blasting the bourgeoisie.
Spot the talent : sharp-tongued comedienne Sophie Forte is one of the funniest women in France.

Valeurs Actuelles
Sophie Forte appuie avec jubilation là ou ça fait mal... et nous sert, bien tassé, son humour exorciste.

L’Express
Dans la galaxie des comiques au féminin, Sophie n’a pas son pareil pour servir des textes décapants. Sous une allure faussement angélique, elle garde l’œil toujours narquois et espiègle.

Nice-Matin
Grinçante, espiègle et tendre, le " lutin-farceur " a emballé le Palais-Croisette. Lutin, farfadet, korrigan ou tout ce que l’on voudra, la petite joue sacrément bien.

Télérama
La comédienne, savoureuse, séduit par sa vivacité et sa fantaisie plaisamment méchantes.