Du Vian dans mon Crâne

 
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"Chansons possibles z’et impossibles de Boris Vian" : Laurent Conoir et Medhi Bourayou, deux joyeux lurons, nous offrent une promenade hilarante à travers les chansons de Vian. Ils ont actualisé les textes, les font vivre et résonner dans une mise en scène que l’auteur n’aurait pas désavouée. On y retrouve ses mots, ses mélodies mais aussi son irrespect et ses facéties. Un spectacle « musicalo-déglingué » tout en dérision et subversion. Un tourbillon humoristique plein d’intelligence et de subtilité. Comme le dit si justement René de Obaldia de l’Académie Française : « Nous passons en leur compagnie une heure qui en console de bien d’autres ; une heure tonique, excentrique, comique, parfois tragique, essentiellement pataphysique. » - sans commentaire.

Ces trois là sont deux sur scène :

Pas question de fleurir la tombe de tonton Boris.
Pas d’hommage ! Tant mieux !
Ici, on s’amuse à l’irrespect.
Dans la main, le crâne de tonton.
A la bouche, une louche.
Les yeux dans les trous et tout ça en musique.
Un caveau, un piano, un rideau, des bons mots.
Voilà tout ce qu’il nous faut.
En dérapant toujours, mais sans rien raper,
Boris Vian nous parle d’aujourd’hui.
Le regard noir de ceux qui ont toujours le sourire aux dents, il nous en bouche un coin.
S’il pouvait se retourner dans sa tombe atomique, ce serait notre plus grande réussite.
Qu’il ne manque pas d’air, et nous n’en manquerons pas.

Ne comptez pas sur moi pour dire du mal du spectacle Boris Vian donné par Laurent Conoir et Mehdi Bourayou. En fait, j’en pense le plus grand bien. Nous passons en leur compagnie une heure qui console de bien d’autres ; une heure tonique, excentrique, comique, parfois tragique, essentiellement pataphysique.
Laurent Conoir, ce grand garçon au visage poupon, détaille, chante, susurre, triture avec gourmandise les textes subversifs de Boris. D’emblée, il impose au public une présence chaleureuse. Et comme il a eu raison de s’acoquiner pianistiquement, trompinettement avec Mehdi Bourayou.
S’il ne nous avait déserté en 1959 (quelle idée de mourir !), l’auteur de La Java des bombes atomiques – je l’ai quelque peu connu – aurait, j’en suis sûr, écrit spécialement un « bidule » pour ces deux larrons (en foire) qui nous le rendent merveilleusement présent

René de Obaldia,  De la Comédie française

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• La presse

De cinglantes plaisanteries, de généreuses clowneries, de petites inventions et de grosses bonnes idées. Un spectacle qui enchante. Bertrand Dicale. Le Figaro

Un spectacle de Music-Hall ébouriffant, hilarant. Didier Saltron. Agence France Presse

Décapant. On en ressort enchanté. Un Boris Vian plus vivant que jamais. L’humanité

Du Vian dans mon crâne, les deux allumeurs de mèches en ont depuis longtemps. Yves Jaegle. Le Parisien

Une heure et quart de spectacle musical tonique et pataphysique. Anne de Castro.Le Nouvel Observateur

Un spectacle musicalo-déglingué qui ne tourne pas à l’hommage funèbre. On en boufferait même tous les jours. Gérard Biard. Charlie Hebdo

L’un chante et l’autre aussi ! On est très content de retrouver ces mélodies-là ; ils les reprennent avec enthousiasme, émaillant le spectacle de quelques imitations assez réussies. Claude Aubry. Le Point

Une promenade jubilatoire dans l’univers de B. Vian. Mise en scène alerte et vive de Renaud Maurin pour deux jeunes et talentueux comédiens, Laurent Conoir et Medhi Bourayou. Marie-Céline Nivière. Le Pariscope

Ils s’en donnent à cœur joie et dans la salle, on exulte. Le spectacle tonitruant de la place parisienne. Sandra Piberne. Paris Paname

Ca swingue, c’est drôle, ça décape, alors, goûtez vite ce cocktail pétillant ! Caroline Fabre. Paris Boum Boum

Deux joyeux lurons « restaurent » non sans malice les textes de Boris Vian. Une vingtaine de chansons des plus classiques aux plus rares, très peu de larmes et beaucoup de fantaisie. Le Monde/Les Inrockuptibles

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