Du Shtetl à New York - Sirba Octet avec Isabelle Georges

Paris 18e
du 26 octobre au 1 novembre 2009

Du Shtetl à New York - Sirba Octet avec Isabelle Georges

De Bessarabye à Over the rainbow, de Rozhinkes mit Mandlen à My funny Valentine, une invitation à un feu d’artifice musical entre musique traditionnelle et comédie musicale, servie par des musiciens issus des plus prestigieuses formations françaises. Une invitation à découvrir les racines de la musique américaine…
  • Au cœur de l’âme yiddish et de la comédie musicale américaine…

Les vagues d’immigrations vers le Nouveau Monde n’ont pas cessé. Dès la fin du XIXe siècle, les persécutions contre les Juifs d’Europe Centrale les ont poussés à quitter leurs villages, les shtetl en yiddish, et à traverser l’Atlantique. C’est le sujet du film de Chaplin, The Immigrant, et du documentaire du Shtetl à Broadway de Fabienne Rousso. Inspirés par ce dernier, les musiciens du Sirba octet ont imaginé un programme avec la chanteuse Isabelle Georges afin de mettre en évidence la filiation des airs traditionnels juifs avec les thèmes des comédies américaines.

De Bessarabye à Over the rainbow, de Rozhinkes mit Mandlen à My funny Valentine, une invitation à un feu d’artifice musical entre musique traditionnelle et comédie musicale, servie par des musiciens issus des plus prestigieuses formations françaises, sur des arrangements de Yann Ollivo et Cyril Lehn.

Virtuosité, émotion et … claquettes ! Une invitation à découvrir les racines de la musique américaine…

  • Note d’intention

Du Shtetl à New York retrace l’odyssée de milliers d’hommes et de femmes à travers la musique… Des berceuses aux standards de Jazz …de Rozhinkes mit mandlen à Funny valentine. Du théâtre yiddish à la comédie musicale… de Fiddle à I got rythm. Du klezmer au ragtime… D’Ukranian memory à Alexander’s Ragtime band. Du shtetl… à l’âge d’or de la comédie musicale américaine.

Entre la fin du XIXe siècle et la Seconde Guerre mondiale, près de 600 000 juifs d’Europe de l’est émigrent aux États-Unis pour fuir les pogroms. Parents et enfants quittent les shtetls de la vieille Europe pour le « paradis américain ».

Une fois à Ellis Island ou Castle Garden, avant de mettre un pied sur le sol américain, ils passent l'inspection. Ceux qui n’ont ni ami, ni famille, ni lettre d’embauche, ni argent sont envoyés à Ward’s Island. Quelques-uns sont employés sur place, mais la majorité sont placés dans des hôpitaux ou asiles de fous. Ceux qui passent avec succès l’examen physique ont leur passeport tamponné et sont admis sur une grande barge qui les emmène en bas de l’île de Manhattan. Le long voyage est fini, le tsar, les pogroms et la pauvreté en Europe sont enfin derrière, et devant … Le pays aux rues pavées d’or  !

Bien qu’habituée à la pauvreté depuis des années, la première génération d’immigrants n’est pas préparée au mode de vie américain. Dans les shtetls, la structure sociale est basée sur l’éducation, aux Etats unis, la structure sociale est basée sur l’argent… 90% des juifs russes s’installent dans le Lower Side. Les maisons sont en piteux état, les appartements surpeuplés, les rues sales et dangereuses. Mais si le quartier est un endroit affreux au quotidien, sa situation géographique permet aux immigrants d’être au centre des industries de la ville.

La première génération de ces immigrés juifs se tue à l’ouvrage dans les sweatshops, généralement situées au sous-sol des immeubles sans fenêtres ni ventilateurs. Les adultes et les enfants y travaillent 6 jours par semaine de 12 à 16h par jour avec des salaires de 50 cents à 1$50 la semaine. Sur ce continent dont la culture est complètement différente de la leur, sur cette planète inconnue dont ils ignorent la langue, le yiddish devient le médian pour des centaines de milliers de juifs de l’est. C’est le langage de la rue, de la maison, des boutiques, de l’usine et de la synagogue. Des journaux, magazines et livres sont publiés en yiddish.

Le théâtre yiddish présente sous forme de satyres la vie des immigrés avec leurs espoirs et leurs ambitions. Tous les immigrants juifs, jeunes, âgés, patrons, ouvriers, pauvres et riches trouvent dans cet art un moyen d’oublier les misères du quotidien. Riches de leurs origines, certains de ces immigrants vont transformer le visage de l'Amérique par leur créativité. Ils vont bâtir leur rêve américain, celui d'une communauté idéale au sein de laquelle tout le monde a les mêmes chances. Ce rêve, ils l'expriment sur les pages des partitions musicales et sur les scènes des théâtres créant ainsi quelques-uns des plus grands succès de la comédie musicale américaine et des standards de jazz.

Les héros de ce voyage humain et musical sont Israel Isidore Beilin (Irving Berlin), Jacob et Israel Gershowitz (George et Ira Gershwin), Hyman Arluck (Harold Arlen), Rogazinsky (Richard Rodgers), Asa Yoelson (Al Jolson), Sonia Kalish (Sophie Tucker)...

Isabelle Georges et Richard Schmoucler

Vous avez vu ce spectacle ? Quel est votre avis ?

Note

Excellent

Très bon

Bon

Pas mal

Peut mieux faire

Ce champ est obligatoire
Ce champ est obligatoire

Vous pouvez consulter notre politique de modération

Informations pratiques

La Cigale

120, bd Rochechouart 75018 Paris

À l'italienne Accès handicapé (sous conditions) Bar Pigalle Vestiaire
  • Métro : Pigalle à 137 m
  • Bus : Rochechouart - Martyrs à 27 m, Pigalle à 196 m, Trudaine à 320 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

La Cigale
120, bd Rochechouart 75018 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 1er novembre 2009

Pourraient aussi vous intéresser

- 31%
Colette, l'indomptable

Théâtre Montmartre Galabru

L'Oiseau paradis

Paradis Latin

- 42%
La Crème de Normandie

Gymnase Marie Bell

- 30%
Les Funambules - Elles

Gaîté Montparnasse

Spectacle terminé depuis le dimanche 1er novembre 2009