Venant du hip-hop, Marco da Silva Ferreira connaît de l’intérieur les codes liés aux stéréotypes masculins. Les six danseurs, dont lui-même, les déconstruisent à partir des danses de salon et de cabaret, où les genres sont clairement assignés.
Des bisons et des hommes… et ce qui se cache derrière une masculinité outrancière, telle qu’elle se vit et se danse.
« Les bisons sont monstrueux et dégagent un sentiment de force brute, mais en réalité ils sont herbivores et des proies plus que des prédateurs », explique Marco da Silva Ferreira. Après nous avoir ravis avec Hu(r)mano et brother, le jeune artiste associé du Teatro Municipal do Porto creuse ici la vérité cachée des identités liées au genre qui déterminent nos relations intimes.
Venant du hip-hop, il connaît de l’intérieur les codes liés aux stéréotypes masculins. Les six danseurs, dont lui-même, les déconstruisent à partir des danses de salon et de cabaret, où les genres sont clairement assignés. Selon le chorégraphe, les personnages de Bison ressemblent en vérité à des paons. Il les invite donc, danse par danse, à sortir des schémas hyper-masculins. Aussi accèdent-ils à leur vérité intérieure.
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