Cristina Branco - Corpo Illuminado

le 13 mars 2001
1H15

Cristina Branco - Corpo Illuminado

Beauté naturelle et un peu sauvage, voix ensorceleuse et intense, Cristina Branco est une révélation. Pour le fado, c’est un retour en pleine lumière

Présentation
La presse

Textes et interprétation : Cristina Branco 
Guitare portugaise : Custodio Castelo 
Guitare : Alexandre Silva 
Guitare basse : Fernando Maïa

C'est une révélation, une voix du fado, une interprétation expressive et unique. La parole est intimiste, l'emphase élégante, le timbre aigü et clair... tout chez Cristina Branco semble donner un coup de pouce salvateur à la tradition. Digne héritière d'Amalia Rodriguez, elle ne cherche pourtant pas à imiter son illustre aînée, elle ose seulement suivre sa trace avec un son clair et généreux, dégageant une étrange émotion palpable entre murmure et éclats. Parce que le fado s'apparente au bruissement des feuilles, au souffle court, au crépuscule, à la nostalgie...

Elle chante le fado les yeux fermés. “C’est un tête-à-tête pudique et violent, dit Cristina Branco. Pour me libérer, je dois faire abstraction des gens qui se trouvent à quelques mètres de moi“. Cette jeune femme, née dans une ville du Ribatejo, à l’est de Lisbonne (Portugal) qui s’avoue née de parents gentiment baba cool, cultive sa tranquillité native. Elle ne semblait guère prédestinée à devenir la nouvelle voix du fado. On se souvient d’Amalia Rodrigues, au temps de la dictature de Salazar. 

Dans un Portugal aujourd’hui démocratique, Cristina Branco renouvelle cette forme vocale mythique, qui chez elle devient plus épurée, avec sans doute un moindre taux passionnel. Il n’en reste pas moins que son fado, raconte encore, lui aussi, la douleur de l’ absence, celle d’un pays de voyageurs jadis tournés vers le large. Son chant, escorté par trois guitares (Custodio Castelo, Alexandre Silva, Fernando Maïa) reste donc empreint du sentiment de la “saudade“, mélange enivrant de nostalgie, de mélancolie et d’un certain goût du malheur. Il y a gros à parier que cette jeune artiste au talent plus que prometteur, deviendra sous peu reine du fado nouvelle manière. Pour l’instant, elle en est déjà sans conteste, la princesse.

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" Avec une sincérité à vif, elle a mis en joie, en larmes, les amoureux du fado. " (Le Monde)

" Avec ce son de voix si particulier clair et généreux qui se voile de brume ténue, Cristina Branco, en digne héritière d’Amalia Rodriguez, relève le défi d’un art qui s’était stéréotypé au fil du temps. " (Le Monde de la Musique)

" Le fado c’est comme rire ou pleurer, c’est naturel ». Elle est droite. Toute de noir vêtue. Deux guitaristes en arrière plan. Une voix, sensuelle et mélancolique projetée dans le ciel par une silhouette tranquille mais ressentie comme fragile et pourtant élégamment taillée dans le noir. Un diamant. On dit qu’elle est l’héritière d’une autre grande dame, Amélia Rodrigues. Inévitablement, on y pense. Cette culture faite de chaleur, de passion et de volupté. (…) Sentiments mêlés et complexes que le fado de Cristina Branco. " Maurice Brandi

" Cristina Branco chante le fado, le vrai, celui qui vient du fond de l’âme. " Antonio Mafra

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Spectacle terminé depuis le mardi 13 mars 2001

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