Continuum

Lyon (69)
du 22 septembre au 1 octobre 2004
45 minutes

Continuum

  • De : Cédric Pequay
  • Avec : Carla Frison, Anne Laurent, Emilie Tournaire, Cédric Pequay
Le temps qui passe. De la théorie de la relativité aux simples distorsions qui nous accompagnent, l’éternité d’une attente ou les plaisirs qui fuient en un instant, le temps reste un mystère. Entre maîtrise du mouvement et illusion, comment pouvons-nous donner consistance aux aléas du temps, tout en traitant l’un des problèmes majeurs de notre société. Par la Cie Dans Ces Légendes.

Europ'afters - les à-côtés de la Biennale
Une danse entre le temps et l’espace
Le spectacle
Le déroulement
Six espaces explorés
La compagnie

La nuit, Lyon revêt ses couleurs de ville-monde où la richesse des métissages, les expérimentations artistiques, les traditions culinaires et la chaleur des échanges se révèlent. Elle prend une deuxième vie.

À l’occasion de la Biennale, les associations culturelles et les petits lieux de convivialité, les bars de quartiers et les cafés décalés, les restaurants et les salles de concert se mobilisent. Ils mettent l’Europe en lumière et vous proposent de découvrir autrement la diversité de ses cultures, ses plaisirs musicaux et culinaires et la richesse de ses hommes, de leur possible rencontre.

En journée, les brunchs, les thés à l’anglaise accompagnés de musique de chambre, de lectures ou d’expositions.
À l'heure bleue, les apéros musicaux en terrasses, les tapas espagnoles, les happy hours anglais…
À l’heure des mets, les spécialités gastronomiques italiennes, belges, scandinaves, grecques, espagnoles ou portugaises.
À l'heure des étoiles, refaire le monde autour d’un verre, en écoutant des sessions irlandaises, les mix de la foisonnante scène électro lyonnaise, des sérénates italiennes, du rebetico grec ou des fanfares tsiganes.
Et pour les noctambules, les lieux du petit matin, en attendant que le soleil se lève.

Pour débuter sa saison, la Platte fait une incursion dans la Biennale de la Danse off et propose de découvrir la jeune création chorégraphique avec la Cie Dans Ces Légendes. Avant de profiter des spectacles de la Biennale In, la Platte vous invite à un apéritif dansé et déambulatoire.

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« Le temps qui passe. De la théorie de la relativité aux simples distorsions qui nous accompagnent, l’éternité d’une attente ou les plaisirs qui fuient en un instant, le temps reste un mystère.
Dans une société où tout s’accélère, chacun cherche sa place.
Plus de travail, plus de loisirs, plus de…, plus…, plus…
La peur de ne pas avoir le temps. Et la peur de vieillir.
Prendre le temps 
Apprivoiser le temps ?
Simplement, le temps d’avoir le temps.

Entre maîtrise du mouvement et illusion, comment pouvons-nous donner consistance aux aléas du temps, tout en traitant l’un des problèmes majeurs de notre société. C’est le but que s’est fixé la cie pour cette nouvelle création. »

La Compagnie

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Découvrir une nouvelle vie, sans contrainte, à la frontière du bruit du réel. Et puis faire un pas du noir des coulisses vers la lumière de la scène, avec la Peur et le Désir de plaire…S’ouvrir aux autres, échanger des mots, des gestes… Et enfin partir, monter de la terre au ciel, se transformer d’un personnage à l’autre. Redescendre. Laisser une émotion sur une feuille vierge accrochée au bout du voyage.

Les artistes de la compagnie Dans Ces Légendes proposent un voyage qui transforme le spectateur en explorateur de ses propres sensations. Cédric Peqauy et ses danseurs mènent le public à la découverte d’un nouveau théâtre. Ils vont explorer ensemble six espaces différents.

Le spectateur et l’artiste découvrent ensemble un théâtre vide, salle après salle créant ainsi des espaces. On devine les émotions éprouvées par l’artiste dans chaque espace, grâce aux jeux de lumière et aux sons produits par des objets simples et des instruments fabriqués.

Divisé en cinq groupes, le public réalise un voyage unique et chacun des spectateurs participe à la création d’une pièce chorégraphique, devenant lui-même acteur, dans une tentative d’apprivoiser l’espace et d’y saisir le temps qui fuit.

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Les spectateurs accueillis préalablement dans le hall du théâtre se réuniront dans la salle des spectacles, les danseurs parmi eux.
Lentement, les danseurs entreront en mouvement et petit à petit diviseront les spectateurs en cinq groupes.
Chaque groupe se laissera guider par un danseur à travers tous les espaces et à tour de rôle.
Seuls dans la salle deux groupes pourront se réunir permettant ainsi aux danseurs de travailler en duo.
Au final de ce voyage, le public sera à nouveau réuni.
Puis, à l’aide de fils, les danseurs délimiteront un espace scénique parmi eux afin d’exécuter une petite forme finale.
Sur les fils seront attachées de petites feuilles, les unes vierges, les autres contenant un mot, une pensée, une citation.
En proposant un stylo aux spectateurs, les danseurs les inviteront à écrire leurs sensations outout autre pensée qu’ils souhaitent inscrire.

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1 : La découverte
L’entrée dans la salle représente une surprise, la renaissance, le commencement d’une nouvelle vie. Chaque nouvelle entrée dans un théâtre signifie un nouveau spectacle, un nouveau personnage, un nouveau public.

2 : La liberté
La salle représente la liberté. L’artiste n’ayant aucune contrainte à cet endroit, il est aussi spectateur du travail en cours, c’est le lieu, avec la loge où il se repose.

3 : Le rêve, la réalité
La scène est un lieu de contrastes entre le réel et l’irréel, le rêve mis en scène par le spectacle et la réalité de la vie qui se trouve à l’extérieur. Ce contraste est matérialisé par un mur. Une porte suffit pour trouver le bruit de la ville.

4 : La peur
Le côté jardin de la scène représente le trac, l‘angoisse avant d’entrer sur scène, l’incertitude, l’appréhension d’un nouveau public, le désir de plaire. C’est le passage du noir des coulisses à la lumière de la scène.

5 : Le dialogue
Le foyer représente le lieu de dialogue, c’est ici que l’on se détend pour discuter de la représentation que l’on vient de voir ou celle que l’on prépare.

6 : Le passage
La cage d’escaliers représente une transition, un passage du bas vers le haut, de la terre au ciel, de la vie à la loge, d’un personnage à l’autre. C’est l’endroit où l’on se transforme. C’est également le lieu où les danseurs changeront de costume pour la petite forme finale.

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Créée en septembre 1997, Dans Ces Légendes est née du désir de parler de l’Homme, de son passage sur terre et des empreintes qu’il y laisse. Parler de cet Homme qui se cherche à travers ses épreuves, ses doutes, ses espoirs et ses rêves, en quête perpétuelle d’une identité.

En septembre 2000 la compagnie crée un lieu de danse. C’est dans cet espace de création, d’échange et de sensibilisation que l’essence chorégraphique évolue, se construit et prend tout son sens. Dans ses spectacles, Dans Ces Légendes explore le chemin de la vie, la naissance de l’humanité, le désir de toute puissance, la peur et la mort.

La compagnie a présenté ses créations en faveur des personnes handicapées pour le gala de l’association Grandir ensemble en 1998. Elle a dansé pour le public lyonnais et villeurbannais Réminiscences (1998), Emergences (1999), Finitude (2000) et Les solitudes accompagnées (2003). Dans Ces Légendes a participé au défilé de la Biennale de la Danse en 2002.

La compagnie renouvelle l’expérience en septembre 2004 à la Platte, à l’occasion de la Biennale Off et participera de nouveau au Défilé de la Biennale le dimanche 19 septembre 2004.

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Informations pratiques

Platte

32, rue René Leynaud 69001 Lyon

Spectacle terminé depuis le vendredi 1er octobre 2004

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