L’historique
La pièce
La presse est unanime
Le public est unanime
En 1999, avec le soutien de la Fondation Beaumarchais, d’Air France, de la SNCF, mais aussi de l’ANPE du spectacle, de l’Adami, de la Ville de Paris, nous avons pu créer notre spectacle Colin-Maillard.
Pascal PARSAT, fondateur de la Compagnie et créateur du concept Les visiteurs du noir, en est l’auteur. Il s’est très librement inspiré de la " Lettre sur les aveugles " de DIDEROT.
Née en avant-première au Centre Culturel de Courbevoie, lieu de naissance de toutes nos créations, cette aventure s’est ensuite créée officiellement au Théâtre le Funambule à Avignon OFF 99. À l’automne 99, reprise à la Cité des Arts à Paris, lieu de résidence de la Cie, puis tournée en France, en Suisse, en Belgique….
Colin-Maillard est la libre adaptation de " La lettre sur les aveugles " de Diderot, qui fut arrêté le 24 juillet 1749 pour l’avoir écrite. Minuit ! Diderot rentre chez lui. Une lueur dans son bureau. Il franchit la porte. Noir ! Qui ? Qui est là ?
Découverte de l’autre
Notre société est-elle la référence ? Que pèsent nos certitudes dans un
monde de valeurs opposées ? Le nombre fait-il loi ? L’ignorance
n’est-elle pas un handicap ? Au même titre que la spécialisation, la
conviction ? Peut-on évoluer, atteindre la vérité, sans rien remettre en
cause ? Aujourd’hui, la terre est ronde, les hommes volent… Sans la
volonté, la foi, la folie peut-être volerions-nous ? Irions-nous sous les
mers ???
Le spectateur, témoin physique et auditif assiste -participe ? - à l’entrevue de deux êtres diamétralement opposés. Opposés par les convenances, les habitudes, les certitudes. L’éducation, le savoir aussi. Le sexe, l’âge…
Acceptation de l’autre
Mot à mot, le spectateur accompagne la jeune Lison, soubrette de Diderot dans son
apprentissage de la nuit. Liqueur de poire, gâteau au chocolat, pomme verte,
vanille… Autant de senteurs qui chatouillent l’esprit et la langue. La mémoire
olfactive apporte ses images… Au terme du spectacle, la lumière revient…
Tient ! Nous étions assis comme çà ? Tient ! La scène était là ?
Où sont les comédiens, les décors ? Nous avons fait un rêve… Jusqu’au
bout le spectacle est déroutant.
Ainsi commence le voyage initiatique de Lison au pays des aveugles. Ainsi commencera le vôtre.
" Lison- Je préfère quand je vois les yeux des gens. C’est
vrai ? Comment on peut savoir s’ils sourient, s’ils sont tristes ? Non,
franchement, je préfèrerais avoir des yeux.
Diderot- Que servent des yeux à une cervelle aveugle ? Les yeux ne font pas tout !
Lison- Je ne suis pas d’accord…
Diderot- Venez jusqu’à moi ! "
" Un spectacle où vos sens seront sens dessus-dessous. M.C. Nivière " Pariscope
" A voir dans le noir absolument. ! P. Notte" Théâtre
Magazine
" On n’ose pas dire que c’est à voir et pourtant c’est vrai. "
P. Vavasseur, Le Parisien
" Sensuel, philosophique et joyeux, ce spectacle constitue le meilleur antidote à
l’aveuglement qui nous guette." H. Kuttner, L’avant-Scène
théâtre
" La vanille sent bon dans le noir." L. Koutchoumof, Le Temps.
- Ce spectacle fait rêver. Mathilde 11 ans.
- Votre noir est rassurant et la lumière est dans le texte. Merci. Sylvain
- Même dans le noir, même à 2 siècles de distance, le discours de Diderot est
toujours d’actualité. Gilles.
- Le siècle des lumières prend une nouvelle dimension grâce au noir. Une réussite.
Merci pour ce grand moment de réveil des sens et de tolérance. Anne et
Daphné.
18, rue de l'Hotel de Ville 75004 Paris