
L'auteur
Le metteur en scène
La presse
De 1938 à 1986 de Brassilach à Mesrine, 50 ans de la vie française vu à travers le judas d'une cellule, 50 ans de larmes et de rires dans le style vert, vif et inimitable d'un Alphonse Boudard qui nous laisse là son testament théâtral.
Voilà. Cest tout simple, jai été formidablement surpris en voyant le travail des comédiens avec ma pièce " Appelez-moi chef ! " Quand ils mont demandé lautorisation de la monter, jai accepté bien sûr. Je trouvais normal quune troupe de jeunes se fassent les dents sur mon texte.
A travers lhistoire dune cellule de prison défilent tous ceux qui ont pu loccuper depuis 1939 : politiques, droits communs de tout sorte. Un échantillonnage que je voulais complet. Avec linamovible chef, le maton, représentant des divinités administratives. Raymond Acquaviva a su articuler cette histoire de main de maître. Ses comédiens, tous ses comédiens sont bien choisis. Et ils ont assimilé toutes les situations en les interprétant avec une grande efficacité tout en personnalisant leurs rôles.
Ils sont prêts à affronter tous les publics, même ceux quon prétend difficiles.
Jespère les voir bientôt sur une grande scène et je serai là, au premier rang, pour les applaudir sans réserve.
Alphonse Boudard
J'ai tout de suite été séduit par cette pièce d'Alphonse Boudard. Par son écriture dabord, le style de Boudard, on le sait, manie à merveille la langue des truands et cela donne à certains de ses dialogues la tonicité, la verdeur et l'humour qui entraînent irrésistiblement l'auditoire vers le rire Mais le rire n'est pas seul à régner sur la scène, avec beaucoup de tendresse Boudard nous parle ici de ce qu'il a connu, de personnages qu'il a côtoyé, de ce qui fait qu'un homme reste toujours un homme, avec ses vices et ses vertus, même enfermé entre quatre murs .
J'ai été séduit par le propos ensuite. Boudard se place ici en témoin de son temps, il fait défiler cinquante ans de lhistoire de France de 1938 à 1986 vue par les différents locataires de la cellule 118 à Fresnes C'est une gageure qui ne pouvait que passionner un metteur en scène. C'est toute une évolution de société qui défile sous nos yeux Ce sont même deux sociétés qui se vivent en parallèle; celle du dedans et celle du dehors. Celle du dedans a ses règles strictes, mais elles lui sont dictées par celles du dehors et au fil des années le changement des valeurs morales du dehors finira peu à peu par faire évoluer les règles de l'univers carcéral.
Raymond Acquaviva
FIGARO MADAME
(Marion THEBAUD) " ...Un spectacle vif, jouée avec beaucoup de sensualité . Au final, les femmes font mieux que tirer leur épingle du jeu dans ce spectacle d'hommes "14 bis, rue Sainte Isaure 75018 Paris