Animal femelle

Après Animal Mâle présenté en 2005, Mark Tompkins arbitre le deuxième volet de son dyptique Animal.

Entre la farce et la caricature, Animal Mâle était une métaphore spectaculaire du fanatisme et des dérives du pouvoir, un va et vient entre la morale du dominant et la permanence de l'instinct de vie, entre la rhétorique du discours et la physicalité du corps. Un spectacle kitschissime et moqueur, une variation sur les faux-semblants, les apparences, les valeurs viriles qui faisaient du spectateur un témoin voyeur et l'interrogeaient sur ses propres pulsions.

Pour Femelle, nous retrouverons le ring entouré de spectateurs sur trois côtés et la confrontation entre le discours et le corps, mais la réflexion sur les rapports dominant/dominé se doublera du trouble et du désir qu'inspirent les femmes.

Toujours surprenant, toujours hors mode, Mark Tompkins trace son chemin bien à lui, ovni transdisciplinaire qui aime brouiller les pistes.