A. comme Aragon

Romans sur Isère (26)
du 5 au 6 octobre 2001

A. comme Aragon

  • Mise en scène : Micheline Zerdeman
  • Avec : Mireille Abadie, Martine Vinet, Patrice Fay, Edouard Mesdag
Le spectacle évoque une vie et une œuvre, de la guerre de 14-18 à la Résistance, du temps des ghettos aux Vingt-trois du groupe Manouchian, du Surréalisme à l’adhésion du Parti communiste. Au détour d’un roman, d’une nouvelle, d’une chronique, ou d’un poème devenu chanson, six séquences

  
Présentation
Questionnaire de Proust
Le Théâtre de l'Epi d'Or
Le regard de la presse

Le spectacle évoque une vie et une œuvre, de la guerre 14-18 à la Résistance, du temps des ghettos aux Vingt-trois du groupe Manouchian, du Surréalisme à l’adhésion du Parti communiste. Au détour d’un roman, d’une nouvelle, d’une chronique, ou d’un poème devenu chanson, six séquences rythment les rencontres et les événements d’une existence confrontée aux heurts de l’Histoire. Le décor ? Paris, ses rues, ses cafés, ses bordels. Les personnages ? Venus du social et de l’intime, ils évoquent une vie et une œuvre ancrées dans un vingtième siècle troublé. Ces hommes et ces femmes, Aragon les appelle Paul, Youn, Monsieur et Madame Picot, A ou B, l’artilleur débraillé, la nymphomane, Elle et Lui, la grosse fille aux seins pendants et Lola. Ils côtoient Matisse, André Breton, Maïakovski et Elsa Triolet… Acteurs de la tourmente sociale, tous se relaient dans un imaginaire où l’ironie, parfois cinglante, bouscule le lyrisme et l’amour. Séduisants, contradictoires, scandaleux : ainsi les a voulus celui dont 1997 marque le centenaire. Inattendu, Aragon n’a pas fini de déranger…

"Et je peux bien raconter l’histoire d’autrui, c’est toujours la mienne". Aragon

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Ce que j’apprécie le plus chez mes amis ? Je n’ai pas d’amis, il n’y a que des gens que j’aime.
Mon principal défaut ? Je ne sais lequel préférer
La couleur que je préfère ? Le ciel, on sait pourquoi.
L’oiseau que je préfère ? Celui qui vole.
Mes noms préférés ? Elsa, Elsa, Elsa.
Le fait militaire que j’admire le plus? La démobilisation.
Comment j’aimerais mourir ? Autrement.
Etat présent de mon esprit ? Un état dans l’état.
Le don que je voudrais avoir ? Me faire comprendre.
Ma devise ? Vous voulez rire.
Ce que je déteste par dessus tout ? Les questionnaires.

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Historique

Regroupés depuis 1974 autour de Patrice Fay, l’animateur de la troupe, les comédiens s’installent d’abord à Paris et fondent la compagnie du Bilboquet dans le Xème arrondissement. 

En 1981, ils s’implantent dans le Val d’Oise en créant le Théâtre de l’Epi d’Or.
1982-1983, deux saisons pendant lesquelles la compagnie anime à Saint-Gratien, au cœur du centre commercial, une boutique transformée en théâtre de poche.
1985-1991, dans cette même ville, implantation dans un théâtre de 200 places ou la troupe présente ses propres créations et invite de nombreux spectacles.
1990, pour le festival d’Avignon, la compagnie prend en charge la direction artistique (programmation et organisation) du Bateau-Théâtre Docteur Paradis.
Le théâtre est subventionné par le Conseil général du Val d’Oise.

Principales réalisations du théâtre

1977 Mégaphoniede Louis Calaferte
1980 Diabloguement vôtre d’après Roland Dubillard
1982 L’Autre Don Juan d’Eduardo Manet
1983 De l’autre côté du miroir » de Lewis Carrol, Fin de partie de Samuel Beckett, Grabouille et Choupo… Clowns sans profession
1984 Hop et puis…Zut d’après Roland Dubillard et   Le Monte-plats de Harold Pinter
1985 La grammaire et 29° à l’ombre d’Eugène Labiche -  Histoires de clowns
1986 Le tour du monde en 80 jours d’après Jules Verne
1987 Le Palais du mirage ou l’amoureux de la lune d’après Jacques Prévert
1988 Une journée de petit Tom de Françoise Meunier
1989 Le bonnet de la liberté et Croquez Melon d’Isabelle Pirot, David Pharao, Jean-Paul Schnee Prix du public-Cinévox-Festival d’Avignon 1989
1992 Martin Eden de Jack London
1993Quelle comédie Monsieur Guitry Sacha Guitry
1994 Chopin-Sand une course dans les étoiles de Patrice Fay
1995 Croquez le melon et Martin Eden   reprises
1996 Moi, Oscar Panizza, Chien ! de Patrice Fay et Micheline Zederman
1997 A comme Aragond’après Louis Aragon

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A comme ARAGON – 1997 Festival d’Avignon + tournée

« … Montage de textes habilement mis en scène par Micheline Zederman, est à compter au nombre des réussites. Mêlant poèmes célèbres à proses moins répandues, le spectacle est une bonne approche mais sans génuflexion, de la personnalité complexe du poète. Propre à bousculer les préjugés et quelques tenaces malentendus, il montre l’homme multiple, provocateur ou tragique, drôle (mais oui) ou lyrique. Les quatre comédiens dont Edouard Mesdag, chanteur impeccable égrènent l’alphabet d’une vie dans un désordre savant, du dadaïsme au communisme, de la résistance à la vieillesse blessée. Comme les reflets disjoints qu’on lit au miroir brisé.

Jean-Pierre Siméon – L’Humanité 17/07/1997

Un spectacle pas comme les autres. En une heure et vingt minutes, six séquences égrènent les rencontres et les événements qui ont marqué l’existence d’Aragon… C’est un spectacle remarquable à tout point de vue. »

Claire Vanhaelen – L’Olivier Quotidien

« Sobriété des costumes, décors réduits à leur plus simple expression, le parti pris des quatre acteurs était on ne peut plus clair : mettre l’accent sur le poids des mots du poète dont on fête cette année le centenaire. DE ce besoin le spectacle allait nous convaincre grâce au talent des comédiens. Une œuvre où règne le cœur. »

La Voix du Nord 17/10/1997

3Spectacle fort, plein de souvenirs, interprété avec brio est un véritable feu d’artifice. Quel Talent. »

Nord Eclair 26/10/1997

Ca commence comme une ritournelle, un air suranné, un sourire lointain qui fixe le spectateur d’une époque révolue, une odeur de nostalgie qui esquisse quelques pas puis la voix s’arrête. Une autre image semblable dans son costume blanchi et différent inquiète. Le pas est alors presque franchi, derrière le visage souriant de l’affiche, derrière le ronronnement de la radio qui effeuille une chanson, c’est le texte seul qui apparaît dans le dédoublement de la voix. Chaque voix se commente dans un autre corps d’un sourire, d’un recul, d’un regard qui se ride et le texte seul se gonfle ça et là, dans sa tension constante… »

Régis Grosperrin – Passion Théâtre sur internet 07/1997

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Informations pratiques

La Presle

Avenue du Chanoine Jules Chevalier 26100 Romans sur Isère

Spectacle terminé depuis le samedi 6 octobre 2001

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