Compulsory Figures est une installation spectaculaire conçue par l’artiste Xavier Veilhan, dans laquelle le danseur et patineur Stephen Thompson, à heure fixe, propose une chorégraphie et redonne vie à une discipline olympique aujourd’hui disparue.

Relative Collider est une machine qui donne à voir, mesurer, quantifier, échanger, éprouver de l’information entre des systèmes nerveux, en travaillant sur une physique de l’attention, une collision de regards. La pièce de Liz Santoro et Pierre Godard invite, à partir d'une structure très définie, à élargir le champ de la perception.

Relative Collider est une machine qui donne à voir, mesurer, quantifier, échanger, éprouver de l’information entre des systèmes nerveux, en travaillant sur une physique de l’attention, une collision de regards. La pièce de Liz Santoro et Pierre Godard invite, à partir d'une structure très définie, à élargir le champ de la perception.

Le fantôme de cette création, c’est celui de Dominique Bagouet, chorégraphe disparu en 1992. Le samouraï, c’est Tatsumi Hijikata, l’un des fondateurs du Butoh. Entre les deux, à leurs côtés, Ellen Stewart – fondatrice du théâtre d’avant-garde LaMama à New York. Trajal Harrell se saisit de ces vies comme de figures quasi-légendaires afin d’interroger les enjeux de la création.

Joie, érotisme, magie, haute technologie, performances, musique… Manfred Thierry Mugler s’empare de tous les arts de la revue et les sublime dans un spectacle bouillonnant de créativité.

Entremêlant les questions esthétiques et politiques, Trajal Harrell nous offre un regard volontairement « impur » sur les influences hétérogènes qui travaillent la danse contemporaine. Il vogue Antigone au filtre de la Judson Church, pour réinventer un devenir physique plein d’ambiguités, injecter de nouvelles significations dans notre vision de l’Histoire.

Poursuivant ses variations autour des éléments – eau, nuage, lumière – Fabrice Lambert revient à la forme de groupe pour composer un paysage physique en clair-obscur.

Par opposition à une oeuvre évoquant symboliquement la destinée mortelle de l’homme, où la mélancolie et le nihilisme latent animent un désir de transcendance, le spectacle tend vers l’idée d’une immanence de la vie et de la vitalité, où le vrai et le beau ne peuvent exister que dans l’immédiat, le concret et le relationnel.