Dans la longue série des concertos qui ont traversé les trois derniers siècles, réjouissons-nous aujourd’hui d’une nouveauté : le concerto qui donne de la voix et fait valoir ses humeurs musicales, le concerto contre. Contre piano et contre orchestre.

Le collectif Spat'sonore vous convie dans son igloo sonore. Au-dessus de vos têtes, grimpent d’étranges plantes faites de tubes en cuivre et d’instruments imaginaires. Laissez-vous emporter dans ce voyage en immersion, au coeur d’une galaxie de sons mystérieux… À partir de 5 ans.

Dans la longue série des concertos qui ont traversé les trois derniers siècles, réjouissons-nous aujourd’hui d’une nouveauté : le concerto qui donne de la voix et fait valoir ses humeurs musicales, le concerto contre. Contre piano et contre orchestre.

Deux résidences au Théâtre de l'Échangeur, deux présentations, deux concerts.

Régulièrement venu présenter leurs oeuvres timbrées à l’Atelier du Plateau, le collectif Spat’Sonore récidive et débarque avec une nouvelle création quelque peu mystérieuse intitulée Chant, ligne, point. Un répertoire de chansons écrites par deux compositeurs de musique contemporaine croisera des improvisations collectives pour un programme griffonné au-delà des marges.

Le spat’ est un instrument de musique tentaculaire de la famille des cuivres. Le spatiste peut faire sortir ses sons à quatre mètres à sa gauche, à deux mètres à sa droite, ou bien encore par un pavillon suspendu au-dessus du public. Le Spat’sonore immergera les auditeurs dans un monde sonore imaginé collectivement, fruit de la convergence de l’énergie de ces musiciens de l’improbable.

Le spat’ est un instrument de musique géant et « tentaculaire » de la famille des cuivres, réalisé par Nicolas Chedmail, et joué par cinq cornistes, tubistes, serpentistes solistes.

Pour la chapelle des Récollets, où l’on pénètre par le jardin, le compositeur Gérard Pesson et la plasticienne Annette Messager ont conçu une installation en forme de tableau vivant et musical. Cadreurs de l’image et du son, à la fois narrateurs et sentinelles, les six multi-instrumentistes tirent les ficelles, orchestrent une dramaturgie de l’éphémère, donnant vie à une succession de visions d’où sourdent tendresse et terreur. Dans le cadre du Festival d'automne à Paris.