Pour cette soirée d’hommage au compositeur Georges Bizet dont on commémore le 150e anniversaire de la mort, deux oeuvres sont à l’affiche : L’Arlésienne, inspirée de la nouvelle éponyme d’Alphonse Daudet et Le Docteur Miracle, opérette en un acte dont l’air du « quatuor de l’omelette », fut bissé le soir de la première représentation, aux Bouffes Parisiens, le 9 avril 1857.

Une réalité sombre dépeinte dans une fresque burlesque, voilà la comédie qu'adapte Bernard Levy d'après un texte de Dario Fo et Franca Rame.

Une réalité sombre dépeinte dans une fresque burlesque, voilà la comédie qu'adapte Bernard Levy d'après un texte de Dario Fo et Franca Rame.

Une réalité sombre dépeinte dans une fresque burlesque, voilà la comédie qu'adapte Bernard Levy d'après un texte de Dario Fo et Franca Rame.

Une réalité sombre dépeinte dans une fresque burlesque, voilà la comédie qu'adapte Bernard Levy d'après un texte de Dario Fo et Franca Rame.

Après ces longs mois de solitude et de silence, que déferlent sur nous les mots de la terre, les couinements stridents de ses créatures, que s’expriment enfin toutes nos pulsions contenues ! C’est sur un ring de catch que Clément Poirée et sa troupe de lutteurs nous invitent à un grand exutoire, à une grande purgation de nos passions. Catch ! comme le bruit des corps qui claquent sur les cordes et rebondissent aux quatre coins du ring.

Orsino et Olivia vivent cloîtrés, comme dans un conte ils sont ensevelis avec leur suite dans le sommeil et ils frôlent le réel comme des somnambules. Ils vivent dans leur nuit, La Nuit des rois. Une mise en scène de Clément Poirée.

Cette mise en scène de Clément Poirée regorge de surprises théâtrales : une pièce réunissant Copi, Shakespeare et Jean Genet. Elle s'ouvre sur le texte de Copi, racontant l'histoire d'un homme qui reçoit pour ses cinquante ans un cadeau : c'est un frigo. Le metteur en scène tisse habilement un lien entre ces trois auteurs qui dévoilent nos désirs les plus noirs. Différente selon les représentations, l'expérience est surprenante et imprévisible.

Après deux ans de succès, Mam’zelle Nitouche pose ses valises à Paris pour sept dates exceptionnelles au Théâtre Marigny. Dans une mise en scène de Pierre-André Weitz, l’ouvrage mélange le ton comique d’après 1870, l’esprit des revues de café-concert et le rythme du théâtre parlé.

Lazare Herson-Macarel ressuscite avec brio ce « festin de mots, d’intelligence, d’énergie ». Avec Eddie Chignara dans le rôle-titre, comédiens et musiciens s’en donnent à coeur joie et rendent palpables l’héroïsme flamboyant de Cyrano et la douce mélancolie de Rostand.