Didier est l’un des pionniers de la house dance en France. Alors que le hip-hop se développe dans l’hexagone, il débute en 1988 avec le groupe Unité. Il n’a alors que 9 ans. En 1995, il découvre la house dance. Son attrait pour cette danse est immédiat : il ressent un sentiment de liberté dans la gestuelle, mais aussi dans la musique. Cette danse aux influences variées, Didier s’en sent proche, car les mouvements sont empruntés au hip-hop, aux danses caribéennes ou africaines. Les sonorités laissent place à une créativité toujours plus grande. Le sentiment de partage qu’il ressentait avec le hip-hop - et notamment la hype - trouve sa continuité dans cette danse. C’est son amour pour la house dance qui amène Didier et les membres du groupe Mission Impossible à faire le voyage à New-York, où le mouvement connait une réelle ampleur. Nourris par cette expérience, ils poseront définitivement les bases de cette culture de la house dance en France, en développant leur style. En 1996, avec le groupe Unité, Didier participe aux premières Rencontres des Cultures Urbaines à La Villette. Il évolue ensuite avec le groupe Mission Impossible (1997) et Y-kanji (1998-2002). Didier est également danseur-chorégraphe dans le duo Time to be free (2002-2005), puis dans la pièce Ecorce de peine de D’ de Kabal (2006-2011). Il collabore également avec, entre autres, Blanca Li, Popin Taco, Tamango, Blade, MC Solaar, Bernard Lubat, Yvan Talbot, Kenny Muhammad, Roxane Butterfly, Daniel Moreno. Danseur au style unique et d’une rythmicité à toute épreuve, Didier a développé un rapport à la musique hors norme. Sa définition de la danse, c’est l’interprétation de la musique, qui se traduit par l’émotion et la profondeur qu’elle procure et la liberté d’expression par le mouvement, qui emmène vers le partage.