Théâtre Saint-Georges

COMÉDIE & BOULEVARD 37 %
JEUNE PUBLIC 29 %
AUTRES GENRES 34 %
À l’affiche en ce moment
- 21%
Les gros patinent bien

du 15 sept. 2023 au 26 juin 2024

Le Malade imaginaire

du 8 oct. 2023 au 12 mai 2024

Théâtre Saint-Georges
À l'italienne Accès handicapé (sous conditions) Bar Pigalle Saint-Lazare Salle climatisée Vestiaire

  • Les débuts du théâtre

Situé au cœur du quartier de la « Nouvelle Athènes » , le Théâtre Saint-Georges, bien que récent - il date de 1929 - connut une histoire brillante. Jouxtant la maison Thiers - aujourd'hui reconstruite et qui abrite la bibliothèque Thiers - l'emplacement qu'il occupe rue Saint-Georges est celui d'un hôtel particulier qui fut celui du financier Millaud, fondateur du journal L'Audience et du Petit Journal. Cet hôtel fut acquis plus tard par Edwards, père du fondateur du Matin, puis en 1907, Les Annales, qui jusque-là voisinaient avec L'Illustration, s'y installèrent. l'immeuble fut alors entièrement remanié et reconstruit.

Après la guerre, Les Annales émigrèrent rue La Bruyère, et c'est le journal Comoedia qui vint s'établir au 51 de la rue Saint-Georges. Le coquet hôtel était décidément prédestiné à la presse. Nul ne songeait toutefois à y ajouter un théâtre. C'est à Camille Choisy que revint cette initiative. Celui-ci, qui avait pendant plusieurs années dirigé le Grand Guignol, cherchait un autre local ou s'abriter. L'ancienne salle des Annales lui parut propice. Mais que de transformations ne devait-elle pas subir ! Camille Choisy s'adressa à Charles Siclis, architecte célèbre à l'époque à qui l'on doit également le Théâtre Pigalle, aujourd'hui disparu et transformé en parking ! Les travaux durèrent quelques temps mais enfin le 8 février 1929 Camille Choisy et son associé Jacques Albert pouvaient convier le Tout-Paris à l'inauguration de leur nouveau théâtre. Ce fut une surprise et un ravissement : rompant avec les traditions, l'architecte avait délibérément adopté un style moderne, d'une sobriété et d'un goût parfaits.

Pendant quelques mois, le Théâtre Saint-Georges fut comme une réplique du Grand Guignol. Camille Choisy continua à y donner comme il en avait l'habitude, des " spectacles coupés " où le rire alternait avec la terreur. C'est ainsi que comme spectacle d'ouverture, ils choisirent un acte d'André de Lorde intitulé Une Nuit d'Edgar Poe qui était moins un drame qu'un à propos évoquant la singulière figure du romancier de l'horreur. Puis vinrent des tableaux d'intimité bourgeoise, tels Harmonie ou Destination inconnue. Cette première année 1929, très riche par le nombre des pièces représentées, connut notamment une amusante saynète du jeune Marcel Achard : Une Balle perdue, ainsi que des pièces d'Octave Mirbeau et Paul Bourget.

Cependant les résultats n'avaient pas complètement répondu à leur attente, et c'est sous une nouvelle direction de Benoit-Léon Deutsch et Jacques Albert que s'ouvrit la saison suivante. Benoit-Léon Deutsch, qui dirigeait déjà brillamment le Théâtre des Nouveautés, jugea que le public prendrait plus facilement le chemin de la pimpante salle de la rue Saint-Georges si, au lieu de spectacles coupés, il y trouvait une seule pièce, mais d'un choix judicieux et interprétée par des acteurs de grande classe.

Pour son spectacle d'ouverture, il donna en septembre 1929 La Fugue d'Henri Duvernois. Le succès fut des plus encourageants. Le Théâtre Saint-Georges connut alors pendant dix années consécutives de très grands succès. Sous l'impulsion de Benoit-Léon Deutsch, des pièces restées célèbres : L'Homme, la bête et la vertu de Luigi Pirandello, Mademoiselle de Jacques Deval, La Femme en fleurs de Denys Amiel avec l'inoubliable Valentine

  • De la guerre à aujourd'hui

Pendant la guerre, le Théâtre Saint-Georges est fermé puis rouvert sous des directions temporaires : Charles Fabre puis J.M Remaitour, qui présentèrent des pièces de Pierre Ducros, Roger Ferdinand, Jacques Deval, Denys Amiel, Jean de Letraz ainsi que L'Annonce faite à Marie de Paul Claudel pour 41 représentations. Chacune de ces pièces restant peu longtemps à l'affiche en raison des difficiles conditions d'exploitation dûes à l'occupation.

En septembre 1943, Mary Morgan, en association avec Marie-Rose Belin d'abord, puis seule à partir de 1948, prend la direction de cette salle. C'est alors que le Théâtre Saint-Georges connut sa principale période de gloire et pendant plus de trente-cinq ans ! Certes, à cette époque, d'autres grands directeurs, et souvent des femmes, ont illustré longtemps et brillamment le Théâtre privé : Elvire Popesco et d'autres encore. Mais combien ont connu d'aussi éclatants et durables succès que Mary Morgan ? Jugez plutôt :

- Patate de Marcel Achard avec Pierre Dux : 2255 représentations.

- Croque-Monsieur de Marcel Mithois avec Jacqueline Maillan : 1254 représentations.

- Tchao ! de Marc-Gilbert Sauvajon ou l'immense Pierre Brasseur s'illustra pour la dernière fois : 389 représentations.

Egalement : Rendez-vous au Plaza de Neil Simon avec Jaqueline Gauthier et Pierre Mondy, Le grand standing de Neil Simon avec Micheline Luccioni et Pierre Mondy, L'Arc de triomphe de Marcel Mithois avec Sophie Desmarets, etc ... Sans oublier la découverte d'auteurs nouveaux, de comédiens et comédiennes, de metteurs en scène ou de décorateurs enfin dont le talent attire vers le Théâtre Saint-Georges des spectateurs de plus en plus nombreux.

Parmi les soixante spectacles présentés par Mary Morgan, citons encore Fils de personne d'Henry de Montherlant, Histoire de rire d'Armand Salacrou, La Dame de trèfle de Gabriel Arout, La Volupté de l'honneur de Pirandello, Living-room de Graham Greene, La Bouteille à encre d'Albert Husson, Lorsque l'enfant parait d'André Roussin, N'Ecoutez pas mesdames de Sacha Guitry, Lucienne et le boucher de Marcel Aymé, etc ...

En 1978, Mary Morgan cède son fauteuil directorial et le Théâtre continue son histoire. Une direction éphémère de monsieur et madame Sandor puis celle de Félix Ascot poursuivent la tradition du Théâtre Saint-Georges. On doit notamment à ce dernier L'Aide mémoire de Jean Claude Carrière avec Caroline Cellier et André Dussolier et Le Charimari de Pierrette Bruno avec Micheline Boudet et Pierre Tornade.

C'est également au Théâtre Saint-Georges durant cette période qu'eut lieu le tournage du film de François Truffaut Le Dernier métro, film qui reçut de très nombreux " César " .

J.V.V

Prochainement au Théâtre Saint-Georges

avril 2024 (1)
mai 2024 (2)
juin 2024 (1)
septembre 2024 (1)
octobre 2024 (1)
novembre 2024 (2)
décembre 2024 (2)
La porte à côté
du 6 nov. au 21 déc. 2024
1h20
COMÉDIE & BOULEVARD À ne pas manquer Tête d'affiche Coup de cœur Romance 22,5 - 53 €
  • De : Fabrice Roger-Lacan
  • Mise en scène : Barbara Chanut
  • Avec : Michèle Laroque, Grégoire Bonnet

Michèle Laroque et Grégoire Bonnet de retour au théâtre dans une comédie romantique.

Les gros patinent bien
du 15 sept. 2023 au 26 juin 2024
1h20
COMÉDIE & BOULEVARD À ne pas manquer Coup de cœur Idée cadeau Burlesque Les Molières - 21% 24,5 - 44,5 €
  • De : Olivier Martin-Salvan, Pierre Guillois
  • Mise en scène : Olivier Martin-Salvan, Pierre Guillois
  • Avec : Pierre Bénézit, Edouard Penaud, Baptiste Chabauty, Didier Boulle, Jonathan Pinto-Rocha, Grégoire Lagrange

Après Bigre, succès mondial, l’irrésistible duo comique Pierre Guillois et Olivier Martin-Salvan invitent à un nouveau voyage imaginaire déjanté. Le spectacle est d’une inventivité, d’une fantaisie, d’une drôlerie inouïes. Vraiment unique, vraiment extraordinaire, on adore ! À partir de 11 ans.

Le Malade imaginaire
du 8 oct. 2023 au 12 mai 2024
1h25
CLASSIQUE JEUNE PUBLIC Coup de cœur Familial Costumes d'époque Primaire 15,5 - 26,5 €
  • De : Molière
  • Mise en scène : Jean-Philippe Daguerre
  • Avec : Théo Dusoulié, Hermann Marchand, Yves Roux, Daniel Leduc, Sophie Raynaud, Marguerite Dabrin, Marie-Laure Girard, Maïlis Jeunesse, Olivier Girard

Molière, déjà malade, écrivit la plus belle de ses farces pour régler ses comptes avec la médecine. Cette comédie est une véritable machine théâtrale qui, par ses enjeux et ses extraordinaires dialogues, tient le spectateur en haleine tout en le faisant rire comme une baleine. Tout public à partir de 8 ans.

Clément Viktorovitch - L'art de ne pas dire
du 22 sept. au 30 déc. 2024
1h15
CONTEMPORAIN Conférence Politique Seul(e) en scène 21 - 43,5 €
  • De : Ferdinand Barbet, Clément Viktorovitch
  • Mise en scène : Ferdinand Barbet
  • Avec : Clément Viktorovitch

Dans la continuité de son livre Le Pouvoir Rhétorique, Clément Viktorovitch, docteur en science politique, apparaît pour la première fois au théâtre avec une fiction grinçante. Il y incarne le conseiller en communication du Président de la République, qui, après avoir été brutalement évincé, cherche à se venger.

Informations pratiques

Théâtre Saint-Georges

51, rue Saint-Georges 75009 Paris

À l'italienne Accès handicapé (sous conditions) Bar Pigalle Saint-Lazare Salle climatisée Vestiaire
  • Métro : Saint-Georges à 18 m
  • Bus : Saint-Georges à 27 m, Saint-Georges - Châteaudun à 195 m, Carrefour de Châteaudun à 265 m, Châteaudun - Lamartine à 339 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Théâtre Saint-Georges
51, rue Saint-Georges 75009 Paris
À l’affiche en ce moment
- 21%
Les gros patinent bien

du 15 sept. 2023 au 26 juin 2024

Le Malade imaginaire

du 8 oct. 2023 au 12 mai 2024

Aussi à l’affiche cette saison
La porte à côté

du 6 nov. au 21 déc. 2024

Les plus grands succès

  • Les Faux British

    2016-2023

  • Les fourberies de Scapin

    2016-2023

  • Les Belles-soeurs

    2007-2008

  • Le Malade imaginaire

    2017-2024