Caveau de la République

HUMOUR & CAFÉ THEATRE 100 %
Caveau de la République
Accès handicapé (sous conditions) République Salle climatisée Vestiaire

  • Accueil du public

La salle est accessible aux personnes à mobilité réduite, merci de le préciser avant votre commande au 0 820 811 111 (pour vérification des disponibilités).

Le retrait des places s'effectue 1h avant le début du spectacle.

La salle est équipée d'un vestiaire payant (1,50 € par dépôt) et de la climatisation.

Un bar est à votre disposition avant et après le spectacle.
Des restaurants vous accueillent à proximité du théâtre. Le Caveau de la République vous recommande notamment la brasserie " Chez Jenny " .

Dans ce théâtre, les ouvreuses sont rémunérées au pourboire.

En juin 2014, le Caveau de la République change de propriétaire et de nom et devient Le République.

  • Le lieu, son histoire

Bien avant le Caveau de la République, il y avait au numéro 1 du Bd Saint-Martin une ferme nommée " La Vacherie " . Le lieu-dit inspira probablement Charles Bouvet qui ouvrit en 1901 les portes de ce cabaret réservé à la chanson satirique et qui, par sa formule (on consommait dans la salle), était à la fois le descendant des goguettes chansonnières et l'ancètre des cafés-théàtres.

Les chansonniers de l'an 1 de ce début de siècle étaient les ex-pensionnaires ou les héritiers spirituels du fameux Chat noir, et l'on retrouve dans les programmes du Caveau les noms de Vincent Hypsa, Georges Chepfer, l'anarchiste Charles Davrey et Esther Lekain, l'interprète vedette des chansonniers.

Pamphlétaires, poètes ou humoristes, les genres se côtoyaient, tous ou presque avaient droit à l'appellation de " chansonniers " tant les couplets étaient bien troussés.

Entre les deux guerres, le Caveau de la République voit les débuts des grands de l'époque : Raymond Souplex, René Dorin, Jean Rieux, Saint-Granier, Noël-Noël, Pierre Dac.

Après la libération, la nouvelle vague des chansonniers dits " Montmartois " se fait connaître du grand public grâce à la radio. Robert Rocca, Jacques Grello, Jean Valton font leurs premiers pas au Caveau de la République. Anne-Marie Carrière, Maurice Horgues, Sim, les Frères ennemis, Maurice Biraud partagent un peu plus tard le succès de leurs aînés. Charles Aznavour, Cora Vaucaire, Enrico Macias, Charles Dumont, Mouloudji, Pauline Carton... sans oublier Françoise Dorin ont également chanté au Caveau.

La salle de 450 places est entièrement rénovée en 1992, tout en réussissant à conserver grâce à la géométrie des lieux, le charme intimiste des goguettes, caveaux et cafés-théàtres, si propices à l'audition des textes qui font dire aux spectateurs " Dommage, ça va trop vite " .

Si ce théàtre est avant tout celui du verbe, les supports musicaux ne sont pas négligés depuis que Gaby Verlor (Le p'tit bal perdu, Déshabillez-moi, Marions-les, etc.) compose et accompagne les musiques de nos spectacles qui sont aujourd'hui plus variés. C'est un retour aux sources. Mais à travers la pluralité des genres, l'esprit chansonnier demeure.

Cet esprit satyrique qui fait du Caveau un lieu unique, où artistes et publics sont proches comme nulle part ailleurs... et ceci jusqu'au bar où tous se retrouvent à l'entracte.

Cet esprit chansonnier que symbolisent les affiches du Caveau, signées Cabu, Siné, Lop,... Cet esprit libertaire qui rit de tout et décline la fantaisie de l'absurde et du non sens au rythme de l'actualité.

Le renouveau du Caveau, aujourd'hui présidé par Pierre-Marie Desclos et dirigé par Hugues Leforestier, c'est une équipe formidable, composée - selon la tradition du Caveau - d'un grand ancien, de 3 artistes confirmés, et de 2 nouveaux. Des nouveaux qui seront les grands de demain, et que le public aura découvert (comme leurs prédécesseurs Laurent Ruquier, Laurent Gerra, François Morel (les Deschiens,...) dans ce Caveau aux merveilles qui sait si bien débusquer les vedettes de demain.

  • La presse

 " Pierre Dac et Noël-Noël, Ruquier et Gerra : ils sont tous passés par les planches du Caveau, célèbre théâtre de Chansonniers qui fêtera son centenaire l'an prochain. Ici, l'humour se décline à toutes les sauces : satire politique, plaisanterie grasse, imitation, chanson, goût pour l'absurde… Dans la salle, avant même le début du spectacle, les rires fusent, les spectateurs s'interpellent. Le public, bon enfant, réunit plusieurs générations, mamies du quartier, couples de trentenaires, groupes en goguette… Tous sont là pour s'amuser, pas pour faire la fine bouche. "  Télérama Paris n°370, 19 janvier 2000

 " Si vous aimez le trait de génie de Plantu ou l'humour décapant du Canard Enchaîné, courez voir les humoristes du Caveau de la République, en pointe sur l'actualité la plus brûlante. Ils ne laissent rien passer. L'art de la revue de presse a de beaux jours devant lui, et les méninges sont plus que jamais excitées par une bande de chansonniers, totalement dérangés mais géniaux, qui chatouilleront vos neurones. Vos zygomatiques n'en ressortiront pas indemnes. L'un des meilleurs spectacles de Paris. "  Kromozom, Janv.-Mars 2000

 " Le Caveau de la République, qui fête l'an prochain ses cent ans, n'a pas bougé avec le nouveau siècle et continue avec 2000 ans l'Odyssée de l'Espèce à se distinguer du clonage humoristique ambiant. " Le Figaroscope, semaine du 10 au 16 mai 2000

 " Une réussite d'autant plus exemplaire que, présentement, plus de la moitié des 47 théâtres privés parisiens sont à vendre. D'où la nécessité de rechercher pour le Caveau une éternelle jeunesse par un renouvellement constant et une diversification judicieuse. Ainsi, par exemple, la porte ouverte à l'interactivité par Angel Ramos. Il introduit dans son numéro un couple pris au hasard dans la salle qu'il transforme en Tarzan et Jane mimant une désopilante séquence de film dont il est l'habile et malicieux metteur en scène… Enfin, la bonne santé du spectacle est en quelque sorte confortée par la vitalité et la fraîcheur des affiches qui portent les signatures de Cabu, Siné, Loup et Cardon. Leur crayon est aussi affûté que les textes de l'équipe du Caveau et de ses invités surprises qui vont se Chraz à Dau et Catella, en passant par Gaby Verlor et Claude Piéplu. " La Montagne, 11 novembre 2001

 " Fondé en 1901, le Caveau de la République est le gardien d'un esprit frondeur qui rit de tout, pointant son doigt là où l'actualité fait mal, fustigeant la bêtise et déridant les zygomatiques. Fort aujourd'hui d'une salle de 450 places réaménagée, le Caveau joue la carte de la qualité avec une force de frappe métissée où se croisent des vieux briscards du monde chansonnier et de jeunes humoristes à la plume acérée. […] Politique, satire sociale et rires sont chaque soir au rendez-vous avec cinq membres de cette équipe de choc et des invités surprises, parmi les plus talentueux amuseurs du moment. Alors, pour une super soirée placée sous le signe de l'insolence rieuse, direction le Caveau ! ! ! " Boum Boum, semaine du 28 octobre au 3 novembre 2002

 " Au Caveau de la République, de Pierre Dac à Laurent Ruquier, les spectateurs laissaient aller leurs zygomatiques depuis un siècle. […] A tel point qu'au début des rires enregistrés doublant certaines émissions ou séries télévisées, c'était au Caveau qu'on venait faire les prises de son. C'est également au Caveau que la télévision vient chercher la plupart de ses humoristes. La radio, également. " L'Humanité, 20 avril 2002

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Informations pratiques

Caveau de la République

1, boulevard Saint Martin 75003 Paris

Accès handicapé (sous conditions) République Salle climatisée Vestiaire
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Plan d’accès

Caveau de la République
1, boulevard Saint Martin 75003 Paris

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