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Pour la petite histoire
Un univers intérieur mis en chanson
Rendre hommage aux pionniers du genre
Quelques mots sur la mise en scène
En déshabillant la girafe…
Extraits

• Pour la petite histoire

Jean est incapable de concilier amour et création. Que va-t-il sacrifier pour s’épanouir ? Comment y parvenir sans rien compromettre ?

Elle débarque dans sa vie comme une tornade, chamboule ses habitudes, met son cœur en musique, sa tête en chanson et invite son corps à danser. Elle s’appelle Irène. Jean est amoureux. Vont-ils pouvoir s’aimer ?

Convaincu que cette histoire sera la bonne, il tente sincèrement de modifier son mode de vie, mais la réalité est sans cesse perturbée par son imagination. En rêve, ses peurs et ses fantasmes rejouent obsessionnellement le thème de leur rencontre…

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• Un univers intérieur mis en chanson

Par touches métaphoriques, on découvre l’univers intérieur de notre personnage : un homme qui rêve sa vie comme une comédie musicale à l’américaine, pleine de couleurs, un homme qui déguise ses sentiments en chansons et qui transforme ses excès en légèreté en dansant chacun de ses pas….

C’est une succession de tableaux musicaux où l’on bascule dans des situations abracadabrantes ou poétiques, cocasses ou satiriques qui, si on les assemblait, dessineraient son portrait.

Le spectacle commence comme une pièce de théâtre et se transforme petit à petit en comédie musicale. La musique contamine tout l’espace. On voyage les différents états d’âme du personnage de Jean en une suite de sketches musicaux, chantés et dansés.

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• Rendre hommage aux pionniers du genre

La musique est le fil, celle qui tantôt dansera, tantôt chantera les personnages. C’est elle qui transforme l’action pour recréer ces instants fragiles : le passage du jeu au chant (taire l’action en cousant des chansons sur les lèvres) et du jeu à la chorégraphie (dévergonder les gestes en jetant des notes sur les corps).

Les comédiens seront accompagnés sur scène par deux musiciens accordéonistes, de quoi orchestrer modestement un véritable hommage aux comédies musicales qui ont bercé notre enfance.

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• Quelques mots sur la mise en scène

Un spectacle immobile en mouvement. Immobile car l’action se déroule dans un lieu unique : la tête de Jean ; en mouvement car sa tête est en agitation permanente. Situations abracadabrantes ou poétiques, cocasses ou satiriques, dans tous les cas, prétextes à une course au tempo.

Un baiser sous un parapluie. Une rue artificielle noyée sous des trombes d’eau. Un sourire d’enfant retrouvé. Quelques gestes discrètement chorégraphiés. Un air fredonné, et la chanson s’envole gracieusement dans une danse joyeuse. Une piste de danse. Des couleurs qui tournent. Qui se mélangent. Se jurent. Des corps isolés. Ralenti. Un baiser. Violemment interrompu. Un prénom murmuré, et la chanson s’envole en riant.

Les gestes du quotidien glissent imperceptiblement vers la danse. L’amour se passe de mots et se révèle en chansons.

Du théâtre en technicolor. De la couleur dans tous les sens : sous couche, couche, sur couche, murs éclaboussés, vêtements pigmentés, mélanger corps et décors, peindre de nouvelles teintes. Images saturées.

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• En déshabillant la girafe…

La compagnie la Girafe Nue, créée en mars 2001, s’est donnée pour mission de promouvoir de jeunes créateurs dans le domaine du spectacle, en développant notamment les formes intermédiaires, telles que le théâtre musical et les formes expérimentales.
En parallèle, Balthazar Chapuis, le directeur artistique, participe activement avec d’autres structures lyonnaises à la vie culturelle locale, musicien sur Hippolyte et le secret du professeur Grobus, Cie La cordonnerie, Participation au Bocal de juin 2002, Cie Là Hors De, et laisse la structure ouverte à d’autres porteurs de projets.

Vous les avez déjà vu…
Mai 2001 : La machine à laver les oiseaux à la Platte
Avril 2002 : Milonga  à la Platte

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• Extraits

«Pas de demi-mot, pas de chuchotement, mais des «je t’aime» enrobés avec un énorme ruban. Des «je t’aime» qui font du bruit quand on les lance. Des «je t’aime qui collent à la peau.»

«J’aimerais adopter un petit artiste. Le dorloter. Le cajoler. Je m’en occuperais bien. J’ai tant d’amour en moi. Il ne manquerait de rien. Je serais au petit soin. Il y aurait toujours du café dans la cuisine. De la confiture de figues dans le placard. Adopter un petit artiste. Le protéger. Le rassurer…»

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