
Révélé au public en 2002, Vincent Delerm est devenu, en deux albums, un véritable phénomène de la chanson française.
Avec ses 380 000 exemplaires vendus et des titres désormais aussi connus que Fanny Ardant et moi, Tes parents ou Le Monologue Shakespearien, son premier album le propulse sur le devant de la scène. Un démarrage fulgurant, unanimement salué par la profession, qui lui décerne en 2003 une Victoire de la Musique dans la catégorie « Album Révélation » et le Prix Francis Lemarque de la Sacem.
Coup d’éclat ? Son deuxième album Kensington Square enfonce le clou et démontre que le musicien-chanteur et compositeur possède bien son propre style. Car avec des textes qui évoquent l'amour, les relations familiales ou amicales, il explore l’intersection de l’intime et du banal, de l’important et du quotidien.
Ses influences musicales ? Assurément, William Sheller, Barbara et Michel Berger, qui lui donnent le goût du piano, mais aussi Alain Souchon et sa mélancolie amoureuse ou encore les textes des chansons anglaises de groupes comme The Smiths et Pulp.
Lors de ses concerts, le plus souvent seul avec son piano à queue,Vincent Delerm se livre au public, authentique et simple. Complicité assurée.
Dans les chansons de Vincent Delerm, on ne tombe pas amoureux d’une fille en particulier, mais de son appartement, des magazines qu’elle laisse traîner, de ses manies. Au fil des chansons, il développe des histoires qui activent la nostalgie des belles années, avec une foule de petits détails doux-amers.
Du Boulevard Voltaire à Kensington Square, il y a quelques pas, mais le nouvel album met le cap sur l’Angleterre pop tout en creusant la veine hyperréaliste criblée de noms propres qu’il associe avec humour. Qui d’autre que lui pourrait faire rimer Frédéric François avec C’est mon choix, Disneyland avec le cloître de Marmande ? Eternel jeune homme qui refuse d’envisager la fuite du temps, il multiplie les clins d’œils trempés de références culturelles et débusque l’ultra-violence derrière la banalité des phrases toutes faites pour brosser son portrait de la tragi-comédie humaine.
A 28 ans, seul en scène au piano, ce Rouennais ne rate pas une occasion de croquer le charme et la complexité des rapports, dont il tire de véritables courts métrages chantés, des petits films aussi anecdotiques qu’essentiels pour nous raconter la vie telle qu’elle nous ressemble avec ses mouvements de caméras et ses arrêts sur image.
exellent...'merci pour la soirée' !!! Un Delerm qui chante de mieux en mieux et tjrs aussi drole !!
exellent...'merci pour la soirée' !!! Un Delerm qui chante de mieux en mieux et tjrs aussi drole !!
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