Un homme qui tombe, c'est comme un caillou ?

C’est de l’humain dont il s’agit, une langue qui peut se goûter, se rire, se scander, se proférer, une proposition sur des formes brèves, un chant d’humour et d’amour à plusieurs voix, trois hommes et une femme, une multitude d’objets dont ils détournent les sens, l’essence….

Une écriture qui existe telle qu’elle se propose comme le terrain vague des imaginations. Le corps se fond dans ce qui me paraît l’essentiel, il révèle une sorte d’espace intérieur du théâtre, l’espace humain, intimité et humour arrachés au temps… tout se met en place dans le mouvement, j’aime que tout se mêle, le grotesque, la poésie, le léger et le grave… Il sont des héros déglingués, d’une espèce de fin de siècle… Peut-être sont-ils vraiment là, peut-être sont-ils nous, qui sait, sommes-nous eux ? C’est alors que tout peut commencer…