Trou vif

Attention fragile, objet d’art !
Premier tableau
Titre : Laïtou.
Dans le secret de l’atelier ou au cœur de rencontres de théâtre, à partir de châssis vides, tenter de trouver l’équilibre.
Deuxième tableau.
Titre : Trou vif.
Si vous ne regardez pas le tableau, il s’en chargera. Prenez garde qu’il ne vous transforme, en Bacon, par exemple.

Y’a des manifestations qui sont une fête,
et puis y’a des lendemains de fêtes qui sont des gueules de bois.
Y’a des plats qui sont meilleurs réchauffés,
Y’en a d’autres qui demandent un peu de frais.
La salade cuite dans sa vinaigrette n’a jamais été ma tasse de thé.
Y’a des endroits où je n’aime pas aller, où je sens l’insupportable fournaise du marché de l’art.
Je n’ai pas toujours une grande conscience politique,
j’en ai honte, mais moins que si j’étais dans la politique.
Y’a des endroits où j’ai heureusement de la curiosité.
Cette année je prend le frais sous et dans les branches de Gare
au T, en espérant que le festival continue à ne pas se limiter à son titre un peu racoleur. Et d’avoir une fois encore l’ivresse joyeuse.

Comme je me tiens compagnie à moi toute seule, je suis heureuse de me mettre à table avec d’autres compagnies : c’est quand même plus convivial !

Il n’y a pas d’autre distribution que ma pomme, mais y’a des copains et leur complicité : Véronique Vellard pour Laïtou, Régine Achille Fould pour Trou vif, Gérard Lépinois pour l’ensemble.