Trois petites choses

• Présentation

Trois petites choses qu’on a faites il y a si longtemps. Trois petites choses qu’on aimerait avoir encore le temps de faire. Trois petites choses dont on se souvient. Trois petites choses qu’on a rêvées. Trois petites choses qui sont cousues ensemble avec le fil du récit... Trois petites choses habillées de la petite musique des souvenirs.
« A quoi servent les boites à chaussures quand elles sont vides ? Mon premier théâtre fût une boite à chaussure. C’est un élément de réponse. C’était un théâtre de papier, j’en étais le régisseur et l’acteur en même temps.
« Trois petites choses » tente de raconter l’intimité de ces boites dans lesquelles se rangent, secrets, reliques, grigris, rêves et désirs. Un marron d’Inde, un galet d’Etretat, une feuille d’automne, une dent, une fève, une première lettre d’amour, tout est prétexte aux « petites fugues » dans l’imaginaire, le souvenir vrai ou recomposé. Le spectacle se présente sous forme d’un parcours dans un musée qui n’a rien de figé, puisqu’il est à la fois la mémoire mais aussi les projections imaginaires dans le présent et dans l’avenir de son narrateur. Rien d’abstrait non plus : les boites donnent à voir, elles sont habitées d’images, animées par de petits mécanismes, ou peuvent même se transformer, se déployer, se fractionner. L’intérieur de ces propositions scéniques miniatures joue de l’ombre et du papier découpé. La boite comme module scénographique renvoie bien entendu à la maquette outil du décorateur comme du metteur en scène, mais aussi à la vitrine du musée ou de l’exposition. Le spectacle est interprété par un comédien qui est le rêveur de cet espace et des évènements qui le peuplent.