L'irrévérencieuse, la cinglante et impertinente Sophia Aram passe au crible toute l’actualité avec justesse et humour. Sûr qu'une nouvelle fois elle saura dépeindre avec tendresse et un humour mordant des personnages se débattant dans l’air du temps.
En digne héritière de Guy Bedos, sa verve s’attarde sur notre société et la politique, croquant avec tendresse et piquant le portrait de personnages qui se débattent dans l'air du temps. On est heureux d’accueillir son nouveau spectacle dont on ne sait à l’heure actuelle que peu de chose.
Sauf qu’on est certain qu’elle n’aura rien perdu de son humour mordant avec des répliques comme « dans les religions, Dieu est le chef de l’homme, et l’homme est le chef de la femme ». Vous êtes prévenus, son spectacle « peut heurter la sensibilité des personnes plaçant leur foi au-dessus de leur sens de l'humour. »
Après un premier spectacle sur l'école, un second sur les religions et un troisième sur la montée des extrêmes, Sophia poursuit son observation de la société en revisitant nos préjugés, nos héroïsmes et nos petits arrangements avec l'amour.
« un nouveau one-woman-show en forme de manifeste féministe. (...) Ponctuant son spectacle de chansons engagées de qualité inégale, Sophia Aram sait être très drôle et pertinente lorsqu’elle imagine un monde où les hommes auraient eu leurs règles ou lorsqu’elle interprète une professeure d’argot avec finesse et à-propos. » Sandrine Blanchard, Le Monde, 25 janvier 2019
« Le rire pour dénoncer le sexisme ordinaire et réveiller quelques consciences endormies, Sophia Aram y excelle avec (im)pertinence. » Michèle Bourcet, Télérama TT
« Le point de départ du spectacle vient de ma surprise face à un étonnement. Celui des commentateurs au sujet de l'affaire Weinstein. Pourquoi avait-il fallu attendre cette affaire et le mouvement Meetoo pour « découvrir » l'ampleur des violences faites aux femmes ? Il faut attendre que Sharon Stone attrape un coup de soleil pour découvrir le réchauffement climatique ?
Non pas que le sujet soit méconnu ou insuffisamment documenté, mais il était visiblement rangé sur l'étagère de la violence ordinaire à une époque où il n'était plus de mise « d'en faire trop avec le féminisme » devenu aussi « obligatoire » que « ringard » au prétexte qu'il aurait « déjà gagné ».
Et pendant ce temps là, Patrick Juvet s'égosille sur les femmes-femmes-femmes qui ont perdu leurs flammes-flammes-flammes en... préférant les motos aux oiseaux. Ma conviction est, qu'en matière de violence faîtes aux femmes mais aussi de sexisme, le sujet reste entier. Et pour cause, je pense que le second nourrit et permet le premier et qu'il n'y aurait pas ce niveau de violence envers les femmes sans sexisme. Comme il n'y a pas d'actes antisémites, racistes ou homophobes sans préjugés sur les juifs, les noirs, les arabes, les blancs et les homosexuels, il n'y a pas de violence contre les femmes sans sexisme.
Évidemment, si tu penses que l'assurance chômage est responsable de l'oisiveté et que le mariage gay annonce la fin de la famille, je ne vois pas pourquoi la dénonciation des violences sexuelles ne pourrait pas être responsable de l'impuissance...
Le sexisme étant loin, très loin d'être réservé aux hommes, il convient de faire ensemble l'inventaire de cet héritage culturel tant il est présent partout : l'éducation, la musique, les contes de fées, la religion, la sexualité mais aussi la manière dont on traite la question de l'ambition, du désir, des menstruations et même, ce qui est un comble, des violences faîtes aux femmes. Le génie de Jeaneton prend sa faucille c'est de vous décrire un viol en réunion ponctué de larirette lariretteuh...
C'est ce tour d'horizon que je vous propose de faire ensemble pour déminer le terrain merveilleux de l'amour et des relations entre hommes et femmes. L'amour, cet îlot de sincérité perdu dans un océan d'idées reçues. »
Sophia
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