À partir de 4 ans.
- Les aventures d'une poupée magique
Le petit Bachir a une poupée extraordinaire qui s’appelle Scoubidou. Elle marche et parle comme une personne et surtout... elle a des pouvoirs magiques ! Un jour, Bachir veut tellement un vélo que Scoubidou décide de partir à l’aventure pour en trouver un. En chemin, elle rencontrera un drôle de Capitaine, une sorcière, un requin trop gourmand et même une huitre qui parle. Et elle fera le tour du monde !
« Avec une mise en scène ingénieuse, des décors vintage, tout droit sortis d'un magazine de déco, Leïla Moguez et Antoine Brin réussissent le tour de force de rajeunir ce conte foisonnant […] Un très bon moment pour petits et grands. » La Muse Paris
Les contes de la rue Broca ont bercé mon enfance avec leurs sorcières pas très douées, leurs fées et leurs poupées magiques. Lorsque j’ai relu ces contes, j’ai été étonnée de constater qu’ils n’avaient pas pris une ride. Publié à la fin des années 60, le célèbre recueil de Gripari semble intemporel. La fantaisie de l’écriture, la gouaille parisienne de ses personnages, les réparties irrésistibles... tout fait mouche et on se surprend, adulte, à rire comme un enfant en lisant La Sorcière du placard à balais ou Scoubidou, la poupée qui sait tout.
Scoubidou, justement, parlons-en ! Ce fut pour moi la grande redécouverte du recueil. L’histoire de cette poupée en caoutchouc un peu extralucide, plus super-héroïne que poupée sage, est remplie de magie, de voyages et d’aventures. C’est léger, c’est piquant, c’est drôle ! C’est pour cela que j’ai décidé de l’adapter pour la scène.
Dans ma version, un conteur et Scoubidou elle-même nous raconteront cette histoire... Ils seront tour à tour poupée, Bachir, Papa Saïd, marchands, requin, huître, capitaine d’un bâteau, et même sorcière... Pour l’esthétique, les années 60-70 seront bien présentes ! Des couleurs très « pop », une poupée Scoubidou hyper dynamique, très héroïne de bande dessinée, un conteur sympathique et farceur, toujours complice du public. Pour évoquer le voyage de Scoubidou, le décor évoluera à vue, le salon de Bachir devenant le port, le pont du bateau, puis le ventre du requin.
Mon ambition est de monter un spectacle aussi drôle, aussi fantaisiste et poétique que le conte dont il sera tiré... quelque chose de léger et de pétillant qui titille l’imagination des petits et fasse retomber en enfance les plus grands.
Leïla Moguez
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