Le hongrois András Schiff est l’un des musiciens marquants de sa génération, et ce à juste titre ! Il a été à « bonne école » et alors qu’il étudie le piano, son professeur, le grand compositeur hongrois György Kurtág, lui impose de « chanter la musique ». C’est à cette méthode qu’il doit ses plus grands progrès, affirme-t-il aujourd´hui encore – il n’est ainsi pas étonnant qu’il soit notamment un remarquable accompagnateur de lieder. Il a voué en quelque sorte sa vie aux « grands classiques » et entretient une relation privilégiée, au clavier comme au pupitre, avec les œuvres et univers de Bach, Beethoven, Schumann, Schubert.
Après une première partie célébrant la lande écossaise, ses brumes et ses grottes (Mendelssohn « compose » comme nul autre les impressions de voyage), il retrouve son cher piano pour le concerto de Schumann, l’une des pièces majeures du répertoire romantique.
Au programme
Mendelssohn : Les Hébrides, ouverture op. 26, Symphonie n° 3 « Ecossaise »
Schumann : Concerto pour piano op. 54
15, avenue Montaigne 75008 Paris