
Lieu : Théâtre de Neuilly, 167 av. Charles de Gaulle.
Des musiques comme imaginaires
La presse
Lhasa nous revient enfin avec ses nouvelles chansons servies par une voix d’une beauté lumineuse et sans artifice. Des textes qui traversent et re-traversent les frontières, puisant dans les trois langages de la chanteuse, l’espagnol, le français et l’anglais, avec une poésie intime, pleine d’humour et de mélancolie. Le tout porté par une musique intemporelle, irrésistible, et d’une maturité déconcertante.
« C'est la route qui me guide. Enfant, je la vivais intensément. Avec un sentiment d'exil - je n'aime pas ce mot, trop romancé ; juste la certitude que je ne pouvais pas revenir en arrière, repasser par le connu. »
« Pour la plupart des chansons, j'ai plongé en moi pour trouver des musiques comme imaginaires, entendues en rêve. Je rêve souvent de musique, et si au réveil mes souvenirs sont vagues, ils me laissent l'impression d'avoir frôlé un autre monde. Un monde humain, mais pas social : physique, et poétique. C'est lui que j'ai cherché à atteindre en composant ce chant d'os et d'étoiles qu'on entend dans la musique arabe, dans les dards de feu du flamenco.
La musique est magique, elle déplace l'énergie, soulève les vagues, fait trembler la terre. La musique, et tous les arts - d'un regard, une comédienne peut faire frissonner une foule. Les artistes sont un peu chamans, je crois, c'est une constellation d'âmes éveillées qui répandent la magie secrète de la vie. »
Lhasa
Un disque fier et écorché, vagabond et magnifique. (...) Ce sont des chansons nues et tendues, pleines de passions, de démons, et Con toda palabra ou J'arrive à la ville ont cet endeuillement rieur des fêtes des morts mexicaines. Gilles Médioni, L'express, novembre 2003
Les nouvelles chansons ont pour balises chemins, départs, espace. Tout s'est ouvert. La voix aussi, intense et sobre, feu et vent. (...) Musicalement, la planète Lhasa garde son don d'ubiquité, ses alchimiques échos, Mexique et fado, flamenco, afro-blues. Couleurs reconnues qui composent un ailleurs. Anne-Marie Paquotte, Télérama, novembre 2003
4, rue Chézy 92200 Neuilly-sur-Seine