Les dires

Evry Cedex (91)
le 7 novembre 2000

Les dires

CLASSIQUE Terminé

"Les Dires", c’est l’entrée en scène de la parole tue, celle que l’on écoute quelquefois, mais dont il n’est pas sûr qu’on l’entende vraiment… Car rien ne dit qu’elle ait été jamais proférée. Messaoud Benyoucef (1995)

"Même lorsqu’on parle d’un genre élevé et d’un genre bas de réjouissances, l’art vous oppose un visage de glace, car il souhaite se mouvoir à un niveau élevé et à un niveau bas, et être laissé en paix si, de la sorte, il réjouit les gens." Bertolt Brecht

Dans l’itinéraire d’Abdelkader Alloula, "Les Dires" représente, incontestablement, un tournant décisif. Parti depuis longtemps déjà à la recherche d’un théâtre nouveau, capable de s’enraciner -et de puiser- au plus profond de la culture populaire algérienne, Abdelkader Alloula avait récusé le vaudeville et la farce qui faisaient les choux gras de la production théâtrale et radiophonique et le théâtre de langue classique, figé dans des codes surannés et une grandiloquence vaine.

Tordant le bâton dans le sens opposé, Abdelkader Alloula avait exploré les voies du théâtre épique. Son savoir théâtral encyclopédique allait cependant finir par opérer la jonction recherchée avec la culture populaire, celle de son terroir, sa sève nourricière jamais démentie ; il en naîtrait "Les Dires".

"Les Dires" se donne à voir sur le mode -paradoxal- de l’écoute. Tout, ici, est fait pour l’oreille. Le conteur occupe, seul, l’espace de la représentation. Le verbe souverain, maître du spectacle et de l’imaginaire, règne sans partage. Sur le plan formel, "Les Dires" se présente comme un ensemble de trois tableaux indépendants.

Premier tableau : un employé, bravant l’autorité de son chef, va lui instruire son propre procès.
Second tableau : un ouvrier, passant outre au code de la virilité et sachant sa mort proche, raconte à son fils ce que fut sa vie.
Troisième tableau : une petite fille, forçant les conventions et les tabous, s’introduit dans l’univers des adultes et s’approprie leur parole.
Dans les trois tableaux, il s’agit, d’une prise de parole inouïe :

"Les Dires", c’est l’entrée en scène de la parole tue, celle que l’on écoute quelquefois, mais dont il n’est pas sûr qu’on l’entende vraiment… Car rien ne dit qu’elle ait été jamais proférée. Messaoud Benyoucef (1995)

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Spectacle terminé depuis le mardi 7 novembre 2000

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