Le monte-plat

Paris 1e
du 9 avril au 20 mai 2001

Le monte-plat

CLASSIQUE Terminé

Dans un sous-sol, un impitoyable affrontement entre deux hommes. Les mots sont des armes mortelles, le sourire menace, la victoire se fait défaite. Pinter nous plonge dans un univers à la fois comique et terrifiant.

A propos du « Monte-plats »
Note de mise en scène
A propos d’Harold Pinter
A propos de la compagnie « Mange ta soupe ! »

A propos du « Monte-plats »

Dans un sous-sol, deux hommes vont se livrer à une lutte impitoyable. Gus, déboussolé, se sent menacé par un danger imminent. Ben est fatigué, dérouté mais il éprouve encore le besoin d’exercer son autorité sur Gus. Ils se chamaillent comme des gamins. Quand le monte-plats leur passe des commandes de plats exotiques, la situation devient franchement désopilante.

Pourtant, les mots vont devenir des armes mortelles, le sourire se fera menace, la victoire défaite. Faux-semblants, ambiguïtés, dérobades, tout est là pour créer un jeu de cache-cache où se dissimulent la méfiance et la peur. Harold PINTER nous plonge dans un univers à la fois drôle et déroutant.

Note de mise en scène

Avec ce travail, j’ai voulu associer l’écriture d’Harold PINTER aux rapports clownesques. Pour moi, tout est en place dans l’écriture pour créer deux clowns hilarants ; rupture de ton, perte d’équilibre, et interruption de pensées…

Des clowns ?… Oui, des clowns. Gus et Ben ont tous les attributs du clown. Le clown est généralement un acrobate tombé, un ange déchu. De même, Gus et Ben sont en disgrâce, tombés en désuétude.

Gus répond parfaitement à la définition de l’Auguste, clown maladroit. Il est démuni, mais rusé et inquiétant. Ben, bien que fatigué, reste un dompteur. Il est le clown blanc, celui qui nous ramène au rapport de pouvoir, à la force pure.

Ainsi, chaque gifle que recevra Gus, les heurts brutaux qui l’opposeront à Ben, deviendront un emblème de la socialisation des individus, de la violence qui nous entoure et nous écrase.

Ludovic Pacot-Grivel

A propos d’Harold Pinter

Plus il va loin, plus il me fait rire. Implacable dans sa capacité à démonter les rouages d’un monde saturé de violence et d’angoisse.Pourtant il ne nous vend rien, il observe, c’est tout. Avec lui, la vie n’est pas nette et ordonnée, elle est fascinante d’ambiguïté. Oui, je prends tout de la première à la dernière ligne.

A propos de la compagnie « Mange ta soupe ! »

Plus qu’une compagnie de théâtre, c’est un collectif d’artiste. Ainsi, ce spectacle n’est pas venu seul, mais accompagné d’une exposition de Delphine COURTOIS. Delphine est une jeune graphiste que nous avons découverte dans le 18ème arrondissement de PARIS. Nous avons travaillé ensemble à l’élaboration de l’affiche puis avons décidé de lui faire profiter du bel espace qu’offre les Déchargeurs.

Nous espérons sincèrement que vous apprécierez son travail, nous on l’aime.

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Déchargeurs
3, rue des Déchargeurs 75001 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 20 mai 2001

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