Le dernier Blues de Billie Holiday

La pièce évoque la fin de la vie de Billie. Lors d’une soirée dans un bar de Philadelphie où elle revient chanter pour la dernière fois...

Lanie Robertson, auteur contemporain américain met en scène Billie Holiday, quatre mois avant sa mort, à 44 ans. Au fil de son récital, Billie se confie. Elle raconte le viol, la prostitution, la came " qui lui a volé son âme " la prison, sa mère, le racisme, sa recherche désespérée de l’amour... le Jazz...

A travers Billie c’est aussi l’histoire de tout un peuple que l’on entend, le peuple noir américain à l’époque de la ségrégation.

La grande voix du Jazz " Lady Day " comme la surnommait le saxophoniste, Lester Young a eu une vie de Blues. Si elle a enregistré une centaine de disques entre 1933 et 1944, c’est pratiquement sans toucher de royalties.

Une de ses meilleures périodes fut la tournée avec Count Basie jusqu’en 1937, dans les clubs du sud réservés au noirs.

En 1938, Billie s’impose dans l’orchestre d’Artie Shaw. Seule noire dans la formation du célèbre clarinettiste, on lui désigne la porte de service . Les noirs mangeaient en cuisine. Tout l’orchestre, solidarité oblige, se retrouve avec Billie, dans la cuisine...Anecdote tristement banale dans une Amérique dévorée par le racisme. Vers la fin de la guerre, avec un e voix et un phrasé troublant, singulier et piquant qui emprunte à la fois à Louis Amstrong et Bessie Smith Billie Holiday devient l’une des grandes vedettes de la 52ème rue.

En 1947, surveillée sans relâche, elle est arrêtée à New York, pour consommation de stupéfiants, puis condamnée à un an de prison... Malgré ses déboires , Billie exerce son règne jusqu’au début des années 50.

En 1954, Billie part en tournée, en Europe.

En 1959, Billie meurt.