Le cirque des nouveaux nez (hors les murs)

Lieu : Espace Cirque d'Antony, rue Georges Suant, quartier Pajeaud.
Navette gratuite, à partir du Théâtre Firmin Gémier
Gardes d'enfants gratuites, sur réservation le dimanche au Théâtre

• Une grande fête du cirque

Tout public à partir de 6 ans. Pour la première fois sous chapiteau Les Nouveaux Nez invitent d’autres artistes pour une grande fête du cirque.

Dès leur sortie du Centre National des Arts du Cirque en 1990, les Nouveaux Nez créent, avec leur professeur André Riot Sarcey, une troupe qui compte parmi les plus emblématiques du cirque contemporain. Un succès immédiat, continu et de grande ampleur avec plus de 800 représentations devant 500 000 spectateurs. En treize ans, ils ont conquis la France (y compris l'Olympia), une bonne partie de l'Europe mais aussi l'Afrique et l'Asie.

Au moment de mettre en route leur cinquième création, les Nouveaux Nez renouent avec la piste qui leur permet de conjuguer leur goût pour le cirque, leur envie d'itinérance et leur besoin de s'installer véritablement pour un temps dans les villes.

Pour cette conquête de l¹ancien et du nouveau monde du cirque, les clowns des Nouveaux Nez (Nicolas Bernard, également metteur en piste, Roseline Guinet et Alain Reynaud) ne partiront pas seuls. Ils voyageront en équipage avec porteur, voltigeuse, équilibriste et acrobate en cavale, issus du cirque Zanzibar (Jef et Chloé Odet, Nanou Perrot et Alberto Medina), ou d'ailleurs (Maxime Pervakov du Cirque Désaccordé), l'acrobate sur cycle Serge Huercio et le funambule Marc Vergeau. Ils partageront la piste avec des hommes à tout faire, garçons en livrée à la fois clowns et musiciens, de sublimes beautés, danseuses, chanteuses ou simples balayeuses (Raquel Esteve, Sébastien Lhommeau et Isabelle Quinette).

La piste surmontée de son chapiteau sera à la fois leur terre de jeu et leur coupole de rêves : la toile du chapiteau sera le ciel bleu à conquérir, vers lequel montent les grands cordages de l'univers et celui d'où descendent les lumières des étoiles. Le centre de la piste, l'objet de tous les désirs, mais aussi de toutes les solitudes, sera le foyer rouge d'un volcan où les artistes jouent aux diables, à se brûler les ailes ou à faire naître la simple flamme d¹un poème. Mais ce petit monde inventé, siège de toutes les convoitises, ne sera-t-il pas lui-même bousculé par une autre réalité ?

"Notre chapiteau aura donc trois mâts : un pour la vérité, un pour l'authenticité et les deux autres pour le mensonge et la supercherie..." Les Nouveaux Nez

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• Le sens de la performance et de la fête

En treize ans, sur les planches des théâtres, les Nouveaux Nez ont mis à mal les zygomatiques de plus de 500 000 spectateurs avec leurs quatre mémorables premiers spectacles.

Leur force : un humour aux registres multiples qui sait déclencher toutes les formes de rire, du plus franc au plus ironique, doublé d'un vrai fond d'enfance qui nous réconcilie avec nos petites maladresses et nos grandes lâchetés. Et, ce qui ne gâche rien, ces clowns sont rompus à l'acrobatie autant que doués en musique et excellents comédiens. Nul doute que leur art était fait pour le cirque.

Aujourd'hui, ils sautent le pas pour nous accueillir pour la première fois sous chapiteau. Une première dans laquelle on retrouve Madame Françoise et ses mots périlleux, l'amoureux Tampon en Félix Loyal et Georges Pétard, son chien ou son directeur ! Allez savoir… Et pour mieux apprivoiser la piste, ils élargissent le cercle de la famille à des acrobates, des funambules, des musiciens et des danseurs, dix amis.

On l'a compris, ces Nouveaux là, cherchent leur cirque pour retrouver le goût des autres, le sens de la performance et de la fête.

Anne Quentin, Arts de la piste

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• Les Nouveaux Nez en résidence

Le chapiteau des Nouveaux Nez s’installera à l’Espace Cirque d’Antony le 6 octobre pour deux mois. Durant cette résidence de création, les artistes achèveront de répéter leur spectacle mais participeront également à des rencontres avec la population qui prendront des formes diverses : café-rencontre toutes les semaines, répétitions publiques, visite du chapiteau, stages…

Cette période s'achèvera par les représentations de leur nouveau spectacle.

Un heureux mariage entre une compagnie de cirque et un théâtre ! Une grande première pour l'une comme pour l'autre.

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• Note d’intention

Les Nouveaux Nez retournent aux sources en investissant un chapiteau, leur chapiteau. Pour accueillir enfin le public chez eux, pour prendre le temps de le rencontrer, pour être partout un peu chez soi, pour aller moins vite, pour vivre ! La troupe choisit aussi de s’agrandir et partage la piste avec dix autres artistes... sans compter les régisseurs, techniciens et monteurs qui font aussi partie de cette aventure et intègrent cette nouvelle famille de cirque, réunie sur un même campement.

Ici, pas d’animaux. Le lion n’existe pas, mais le danger est vivant. La traditionnelle “barrière” est là, prête à être franchie à chaque instant. Les numéros s’enchaînent plus ou moins dans le bon ordre. Acrobates, équilibristes, excentriques, cycliste, musiciens, chanteuses, danseuses et funambule... Tous les ingrédients du cirque sont là : même la mort, énorme et grand-guignolesque. Félix Loyal présente et représente des artistes qu’il semble voir pour la première fois. Le chien de Félix s’appelle Georges, et il est peut-être le directeur du cirque... Mme Françoise jette en l’air des mots périlleux que personne ne rattrape !

Ça n’est ni un cirque en paillettes ni un cirque empaillé, c’est le Cirque des Nouveaux Nez !

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• Les Nouveaux Nez

Poppy Circus, Beetchouc Circus, Conservatoire de musique... : de petites graines ont été plantées... Un beau jour de décembre 1990 des clowns quadruplés naissent au CNAC. 

Madame Françoise (Roseline Guinet) : la silhouette disloquée par une démarche d’échassier, bonnet de bain, lunettes-papillons et froufrous fleuris, elle n’obéit plus en données corrigées aux variations saisonnières.
Félix Tampon (Alain Reynaud) : l’esprit en accordéon, il est heureux et ira jusqu’à renier le risque “zéro” pour l’amour du spectacle et des acrobaties pompières.
Jésus (Roger Bories) : héros involontaire d’un numéro de grande illusion, il révèle au monde son don d’ubiquité : être absent en plusieurs endroits à la fois.
Georges Pétard (Nicolas Bernard) : court sur pattes, musicien courageux, son petit cheval est dans le mauvais temps. Il a l’air qui trotte.

La famille des Nouveaux Nez vient de voir le jour, sous le regard bienveillant d’André Riot-Sarcey, leur professeur et metteur en scène.

Après avoir quitté son berceau d’origine, la troupe fait rapidement son apprentissage : Olympia en première partie de Rufus, Bobino, tournées en France et à l’étranger sur tous les continents, et reçoit de nombreux prix :
Prix du Meilleur spectacle de Cirque-Grand prix National du Ministère de la Culture,
Deux prix au Festival Mondial du Cirque de demain,
Tasse d'Or au Festival Performance d'Acteur à Cannes, Prix Raymond Devos.

Aussi dissemblables que les doigts d’une main, aussi convergents que les branches de l’étoile, parés de leurs attributs – nez rouges, instruments de musique, talents d’acrobates et d’illusionnistes - les quatre enfants terribles n’en sont pas moins créatifs... A travers leur quatre spectacles (Cinq Folies en Cirque Mineur, Le Jour des Petites Lunes, Le Théâtre des Nouveaux Nez, Mad ou Nomad), les Nouveaux Nez continuent d’explorer leurs talentueuses polyvalences en conservant la référence traditionnelle du clown auguste.

Directeurs artistiques et clowns du Cabaret Champêtre de Bourg St-Andéol ils rencontrent d’autres artistes, dont ceux du Cirque Zanzibar en 2003... Les nouveaux Nez proposent aux Zanzibar de venir jouer avec eux. Une amitié naît, une aventure commune démarre avec Mano a Mano.

N’ayant donc pas tout à fait atteint l’âge de raison, la troupe s’engage aujourd’hui dans une 5e création sous chapiteau Le Cirque des Nouveaux Nez, avec ses nouveaux compagnons de jeux.

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