La vie parisienne

Paris 2e
du 12 novembre 2004 au 27 février 2005
2H30

La vie parisienne

Un orchestre d’une vingtaine de musiciens (comme au temps d’Offenbach), des chanteurs lyriques mais aussi des comédiens, de vraies cancaneuses, un chœur jeune et endiablé pour une Vie parisienne selon Jérôme Savary.

Offenbach n’est ni Allemand, ni Français. Il est avant tout un Parisien, comme Picasso, comme Chagall, comme Giacometti.

Après avoir endiablé, enfant, le carnaval de Cologne en compagnie de son père avec lequel il parle yiddish, il débarque un beau matin gare du Nord, avec son violoncelle et va frapper à la porte du Conservatoire, dirigé par un autre citoyen du monde, Chérubini. Il est le premier élève étranger admis au Conservatoire. Plus tard, il dirigera l’orchestre de la Comédie-Française. J’aime le parcours d’Offenbach. Il est pour moi un maître. Car, comme Shakespeare et Molière, il ne se contentait pas d’écrire, il dirigeait aussi une troupe et lui insufflait sa folie.

L’Opéra Comique est logiquement la maison d’Offenbach. Après une Périchole « swing », nous avons voulu, avec mon complice et directeur musical Gérard Daguerre, présenter une Vie parisienne musicalement plus conforme à la tradition. Un orchestre d’une vingtaine de musiciens (comme au temps d’Offenbach), des chanteurs lyriques mais aussi des comédiens, de vraies cancaneuses, un chœur jeune et endiablé.

J’espère que le fantôme du bon Jacques, qui rôde dans les combles « eiffeliens » de la salle Favart, rira de bonheur en entendant les fracas joyeux de notre troupe : lui qui eut tant de mal à se faire admettre dans cet Opéra Comique où il ne put même pas assister à la première de ses Contes d’Hoffmann.

Nous allons de nouveau enflammer l’Opéra Comique, comme au bon vieux temps de l’Exposition Universelle. Afin que le public, à l’image du baron de Gondremarck, s’en « fourre, fourre jusque-là ! »

Jérôme Savary

Opéra bouffe en 5 actes
Direction musicale Gérard Daguerre
Livret Henri Meilhac et Ludovic Halévy

Sélection d'avis des spectateurs - La vie parisienne

Quel entrain ! Le 8 janvier 2005 à 13h59

Témoin de la représentation du 7 janvier, la salle était en effet surchauffée, la faute à l'intense activité qui se déploie sur la scène. Ca s'agite, ça bouge et ça cancanne dans un tourbillon de bonne humeur. Mais on peut regretter la qualité musicale, peut-être sacrifiée dans une mise en scène qui semble harassante après 3 heures de spectacle. Les belles voix (notamment Bobinet -alias Eric Huchet-) ne se font pas assez entendre, écrasées par des cuivres pompiers. La finesse de la musique, de l'adaptation et de la mise en scène, qui avait fait le succès de "La Grande-Duchesse de Gérolstein" au Châtelet est bien absente. Dommage...

La vie parisienne Le 1er janvier 2005 à 11h52

Bonjour, J'ai vu hier ce spectacle, qui m'a paru excellent pour une soirée de fin d'année. Ce que je reprocherais, ce serait plutôt les conditions d'accueil de l'Opéra-Comique: placement laborieux au 2e étage (pas d'indications des séries de sièges sur les portes, pas assez de placeurs) et chaleur étouffante. A l'entracte, on m'a empêché de filmer le décor du foyer, pourtant extérieur au théâtre lui-même, qui est classé aux Monuments historiques nationaux. J'ai trouvé cela mesquin et je l'ai dit. Est-ce vraiment légal d'interdire de filmer en dehors de la salle, dans les couloirs par exemple?

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Quel entrain ! Le 8 janvier 2005 à 13h59

Témoin de la représentation du 7 janvier, la salle était en effet surchauffée, la faute à l'intense activité qui se déploie sur la scène. Ca s'agite, ça bouge et ça cancanne dans un tourbillon de bonne humeur. Mais on peut regretter la qualité musicale, peut-être sacrifiée dans une mise en scène qui semble harassante après 3 heures de spectacle. Les belles voix (notamment Bobinet -alias Eric Huchet-) ne se font pas assez entendre, écrasées par des cuivres pompiers. La finesse de la musique, de l'adaptation et de la mise en scène, qui avait fait le succès de "La Grande-Duchesse de Gérolstein" au Châtelet est bien absente. Dommage...

La vie parisienne Le 1er janvier 2005 à 11h52

Bonjour, J'ai vu hier ce spectacle, qui m'a paru excellent pour une soirée de fin d'année. Ce que je reprocherais, ce serait plutôt les conditions d'accueil de l'Opéra-Comique: placement laborieux au 2e étage (pas d'indications des séries de sièges sur les portes, pas assez de placeurs) et chaleur étouffante. A l'entracte, on m'a empêché de filmer le décor du foyer, pourtant extérieur au théâtre lui-même, qui est classé aux Monuments historiques nationaux. J'ai trouvé cela mesquin et je l'ai dit. Est-ce vraiment légal d'interdire de filmer en dehors de la salle, dans les couloirs par exemple?

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