La Vierge et la Licorne

Paris 19e
du 2 au 31 août 2008
1h20

La Vierge et la Licorne

Pièce inédite traitant, avec cynisme et légèreté à la fois, de la découverte du mal…Dans un Moyen Age très fantaisiste, au château du comte de Gruyère, la vie de tous les jours est bouleversée par l’apparition d’une licorne. Sa corne effilée transperce tous les animaux du fief. On entend dire que… seule une vierge peut la capturer…La conjoncture met ce meilleur des petits mondes possibles en branle.
  • Comédie métaphysique

La Vierge et la licorne est une pièce inédite. Cette comédie métaphysique traite, avec cynisme et légèreté à la fois, de la découverte du mal…

"En voilà une qui est encore plus captivante. C’est une vrai éhontée, d’ailleurs. Regardez, ce pistil tout long, tout gros qui se dresse dans le calice. Pour une fleur qu’en pensez-vous ?"

L’action se déroule dans un Moyen-Âge fantaisiste, imaginaire, fantastique et permet ainsi d’ouvrir notre champ de réflexion à l’universalité du thème dans l’espace et dans le temps.

  • La pièce

La Vierge et la Licorne fut jouée en anglais en 1966 au Théâtre de Santa Monica, en 1976 à New York et à Hollywood en 1991. La pièce est éditée aux Etats-Unis en 1993.
A la fois lyrique, cyniquement comique, profonde et fantaisiste, La Vierge et la Licorne, inspirée du mythe de la licorne, aurait pu s’intituler "Le Mal court", telle la pièce de Jacques Audiberti.

C’est en effet la découverte du mal qui est traitée ici. Oscar Mandel dénonce l’éternelle imbécillité humaine. A travers le parcours initiatique d’un vieil homme qui perd ses illusions, il révèle la fatalité du mal et des maux de l’ être, lubricité, ambition, cupidité, lâcheté, traîtrise, bêtise, soif de vengeance. Il fait vivre des personnages sots et fourbes à souhait dans une langue cocasse, décalée et imagée… Tout cela, bien entendu, sur un registre comique pour nous, tragique pour le vieil homme.

Dans un Moyen Age très fantaisiste, au château du Comte de Gruyère, la vie de tous les jours est bouleversée par l’apparition d’une licorne. Sa corne effilée transperce tous les animaux du fief. On entend dire que seule une vierge peut la capturer… La crise met ce meilleur des petits mondes possibles en branle.

Mousse, vieil intendant fidèle, est le moyeu de la roue de la fable. C’est au travers les découvertes que va faire ce personnage que se trame cette comédie grinçante : Clotilde, fausse vierge, rongée d’ambition, cynique, est la maîtresse du comte. Le comte, lui, n’a jamais consommé son mariage, et s’est laissé ensorceler par Clotilde. La comtesse, loin d’être une pitoyable victime, n’attend que le moment de se venger.

Quant à Pinceglèbe, il se jette amoureusement sur celle-ci, à seule fin de lui prendre ses terres et de démolir le Comte, qu’il déteste depuis toujours. Tous ces mensonges et trahisons réduisent Mousse au désespoir.

Quelle réponse donner, en fin de compte, à la méchanceté du monde ? Le suicide ? L’exil ? ou la résignation ? … Oui ou non, restera-t-il parmi eux, parmi les hommes ? La vie est-elle tolérable en ce monde ? Ici la comédie s’est transformée en ballet…

  • Intention de mise en scène

Le décor et les lumières s’inspireront des peintures de la renaissance : des couleurs chaudes et rudes dans une atmosphère d’ombre-et-lumière. Le décor sera dépouillé, les éléments essentiels seront mis en valeur.

Il en sera de même pour les costumes. Le moyen âge sera traité en esquisses et décalage pour créer un monde fantastique en déchéance sans repère précis de temps et de mode. Tous les éléments sonores, bruitages et musiques, seront exécutés en direct avec un jeu de leurs sources positionnées dans l’espace. Le son sera mouvement, donc vivant au même titre que le geste et la parole.

Le travail de l’acteur sera de s’attacher au côté dramatique des personnages, intégrer le fil de leurs maux, leurs angoisses, leur schizophrénie humaine en tant qu’être individuel et social à la fois.

Cela mettra en valeur le décalage entre la trame tragique du thème et le comique du texte et des situations. Ce n’est pas l’acteur lui même qui fera sourire mais l’œuvre elle-même.

« Ce qui m’a donné envie de travailler sur la pièce d’Oscar Mandel, c’est d’abord l’évidence de l’universalité du thème, grâce à quoi chaque homme peut retrouver sa propre trajectoire, son propre questionnement : découvrir le Mal et comment, et oui ou non s’y adapter. L’époque choisie, l’univers proposé de la comédie et de la fantaisie, le point de départ de la construction de l’histoire – le mythe, la légende – permettent au spectateur d’être libre de tout réalisme, afin de recevoir le questionnement que suppose la pièce par son propre entendement, sa propre sensibilité, son imaginaire : il est actif.»

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Spectacle terminé depuis le dimanche 31 août 2008

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